A l’occasion d’une visite dans une crèche d’entreprise à Clichy, Xavier Bertrand et Nadine Morano ont défendu la politique familiale du gouvernement :
"Après tout ce qu’on a pu entendre, il faut remettre les pendules à l’heure, non seulement la politique familiale, ça marche, mais nous allons la renforcer".
Les ministres ont affirmé que la politique familiale du gouvernement allait "mettre l’accent" sur la petite enfance.
"Nous allons passer à la vitesse supérieure en matière de créations de places, et donner la liberté de choix pour les parents entre crèche municipale, d’entreprise, et assistante maternelle".
Et le choix de garder son enfant à la maison, il ne compte pas ? Non, puisque les allocations vont baisser. Cette politique familiale est anti-familiale. La mise en route du droit opposable à la garde d’enfants d’ici 2012 nécessitera un milliard d’euros.
"Nous savons que nous aurons une branche famille dans les années à venir qui va bénéficier de moyens supplémentaires [ils seront utilisés pour] créer des places de garde d’enfants".
Un lecteur me rappelle à juste titre que le gouvernement ose nous faire croire que l’Etat serait à l’origine du financement des allocations familiales alors que celui-ci est principalement assuré par les cotisations salariales et patronales. Or, les cotisations ne sont pas un impôt sur le plan juridique et ne rentrent donc pas dans le budget de l’Etat. Puisqu’il faut remettre les pendules à l’heure, voilà qui est chose faite.
Étienne Bersac
Ce n’est plus une politique familliale, on va vers une sorte de politique nataliste Orwellienne.
michel
Selon Xavier Bertrand et Nadine Morano, la femme “moderne” n’a pas sa place à la maison pour élever ses enfants.
Au plus vite, il faut séparer l’enfant de sa “mère porteuse” en envoyant celle-ci au travail, ce qui certainement fera diminuer le nombre de chômeurs.
D’autre part, nos ministres considèrent “qu’aujourd’hui un tiers des assistantes maternelles ne font pas le plein d’enfants”, et que nos enfants ont donc une valeur marchande.
Et l’amour !
Pascal G
Au risque de paraître iconoclaste…..
L’Etat fait prélever des taxes sociales sur les salaires et les entreprises, dont il s’arroge le monopole de la gestion (pourquoi ne seraient-ce pas des organismes de droit privé ou des mutuelles). Puis l’Etat redistribue cet argent avec des coûts de gestion excessifs (donc du gaspillage), auxquels il ajoute des détournements budgétaires pat transferts des cotisations de la branche ”familiale” vers les caisses sociales. Le tout selon des critères de redistribution totalement anti familles françaises, et qui favorisent le divorce, le travail systématique des mères de famille, et la natalité immigrée.
Le temps n’est-il pas venu de supprimer ces cotisations sociales, ces charges qui pénalisent les bas salaires, de supprimer donc les allocations familiales, afin que chacun retrouve la libre disposition de ses revenus salariaux : cela ferait remonter naturellement les salaires et aiderait plus les familles que toutes ces manipulations dont les grands bénéficiares sont les familles immigrées et leur natalité galopante.
En ajoutant à cela des exonérations spécfiques aux familles, portant sur les taxes, impôts, droits de mutation, ou par la récupération ”familiale” d’autres taxes dont la TVA, sur les carburants, chauffage, etc…., et on s’apercevrait que les familles retireraient plus de revenus disponibles de toutes ces exonérations que de ce qu’elles perçoivent aujourd’hui en allocations familiales ou autres. Sans les gaspillages étatistes et idéologiques induits.
Restaurer ou défendre le ”système social français” redistributif ne fait qu’accélérer la redistribution de l’argent des français qui travaillent et cotisent vers des allogènes plus prolifiques, dont le taux de cotisants est très inférieur à celui des français.
Financer la famille par la redistribution est une utopie socialiste. Une illusion typiquement française qui démontre ses limites et a contribué à renforcer l’immigration, dans un cercle vicieux infernal qui épuise financièrement les classes moyennes et …..les familles françaises.
Barbara
Ah bon, les assistantes maternelles ont encore des places disponibles mais on parle de construire -à grands frais- des crêches supplémentaires, alors qu’il faut faire des économies sur le budget. Nos gouvernants font preuve d’une grande cohérence.
mère de 6 enfants
Le document de Dominique Marcilhacy est impressionnant! Quand donc ouvrirons-nous les yeux et les familles descendront-elles dans la rue? Mais “on” entretient cette ambiguité entre politique familiale et politique sociale qui culpabilise les familles de demander ce qui leur est du, c’est à dire la simple reconnaissance de la nation pour le service d’élever la génération montante!
michel
Une proposition de loi visant à instituer un salire parental.
http://www.s204676482.onlinehome.fr/pages-fr/lois.php?id_lois=28