Suite à une question du sénateur PS Laurence Rossignol, qui milite pour étendre l’avortement en ce temps de pandémie, le ministre de la “santé” Olivier Véran a répondu :
Sans avoir attendu la parution de la tribune à laquelle vous faites référence, et à la suite de votre première interpellation, j’avais saisi mes services. Les remontées du terrain attestent effectivement que le recours à l’IVG est en baisse, ce qui est à la fois inquiétant et fort bien relaté dans la tribune en question.
On ne voit pas en quoi la baisse du nombre d’avortements serait inquiétant. Il y a actuellement environ 220 000 avortements chaque année en France. Faut-il faire avorter les mères de force ? C’est bien souvent ce qui se passe, hélas.
Mon engagement est total. Il est hors de question que l’épidémie restreigne le droit à l’IVG dans notre pays.
Durant la période de confinement, les IVG médicamenteuses doivent être encouragées et facilitées, tout en garantissant le libre choix des femmes. La téléconsultation doit être favorisée pour la première consultation et pour celle suivant la prise de la pilule abortive.
J’ai entendu la demande des gynécologues de repousser le délai de l’IVG médicamenteuse à neuf semaines. Il faut examiner certains aspects techniques, voir si cela ne rompt pas la chaîne du froid, car la pilule est congelée. Nous regarderons ce qu’il est possible de faire pour éviter tout risque. Mais je n’ai pas d’opposition de principe à cette mesure, vous l’aurez bien compris.
J’ai demandé à tous les centres hospitaliers de maintenir le recours à l’IVG instrumentale.
Pour les recours tardifs, une interruption médicale de grossesse (IMG) est possible en cas de détresse psychosociale. À la fin de la crise sanitaire, on pourrait, face à de telles demandes, examiner si le confinement justifie une décision en ce sens – elle serait prise de manière collégiale.
Rappelons que l’IMG est possible jusqu’à la fin de la grossesse, soit 9 mois ! Cette volonté d’aller encore plus loin dans la culture de mort fait froid dans le dos.
Mme Laurence Rossignol :
Merci pour vos réponses sur l’IVG médicamenteuse. La Grande-Bretagne est passée hier à un délai de dix semaines, sans que cela pose de problème.
Concernant l’IVG par aspiration, je ne m’étais pas contentée de vous interpeller, il y a deux semaines : j’avais déposé un amendement. Si le Gouvernement n’avait pas donné un avis défavorable, nous aurions pu agir dès ce moment pour allonger le délai.
M. Olivier Véran, ministre : Je ne l’ai pas repoussé !
Mme Laurence Rossignol :
Mme Pénicaud l’a fait en votre nom ! Le Gouvernement a dérogé au code du travail, au code des assurances, à tous les codes, mais pas à celui de la santé publique pour allonger les délais d’IVG ! C’est fort regrettable, car l’IMG n’est pas la meilleure des solutions pour les femmes.
L’avortement n’est jamais une solution.
Classico
Révélateur des priorités
On arrête les messes
On maintient l’IVG coûte que coûte
Chantal de Thoury
un tel acharnement contre l’humanité la plus innocente est proprement diabolique. Ces gens là sont veritablement possédés du démon , ce ne sont pas des petitions qu’il faut leur envoyer, c’est l’exorciste .
Gaudete
mais qu’est-ce qu’ils ont dans la tête et ce Véreux qui a fait le serment d’Hippocrate, c’est vrai que les serments lui il s’y assoit dessus, il n’y a pas qu’à voir tous les mensonges qu’il profère à longueur de journée. Y aura-t-il bientôt une justice pour leur faire payer tous les crimes qu’ils ont provoqués
A.F
Je crois que Véran est tout aussi toxique et néfaste que Buzyn…
Michel
Ces criminels infanticides se plaignent de la pandémie, non parce qu’elle tue, mais parce qu’elle les empêchent au contraire de commettre leurs crimes abominables…