Lionel Devic, avocat et ancien président de la Fondation pour l’Ecole, a écrit une très bonne tribune contre la énième limitation de la liberté scolaire sous prétexte de lutte contre le “séparatisme”:
Dans sa décision surprenante du 13 août 2021, le Conseil constitutionnel a refusé de sanctionner, à la demande de nombreux parlementaires, la restriction importante et illégitime apportée à la liberté d’enseignement par l’article 49 de la loi du 23 juillet confortant le respect des principes de la République. Il est profondément regrettable que la lutte contre l’islam politique aboutisse à l’interdiction de principe de l’instruction en famille (IEF), pourtant reconnue depuis toujours, en particulier depuis Jules Ferry et sa loi du 28 mars 1882 portant sur l’organisation de l’enseignement primaire obligatoire.
L’intérêt supérieur de l’enfant, au nom duquel le gouvernement a plaidé cette restriction, n’est-il pas au contraire que les parents soient justement reconnus dans leur dignité de premiers éducateurs de leurs enfants ? Au lieu de cela, la loi nouvelle publiée au Journal officiel du 25 août 2021, vient accroître les prérogatives de « l’État éducateur », qui se montre toujours plus incapable de traiter correctement à la fois la question scolaire (en luttant efficacement contre les inégalités croissantes dans ce domaine) et l’enjeu primordial de l’assimilation des enfants, pourtant nés en France, mais issus d’autres cultures.
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VIVANT
C’est une sale histoire que ce recul de libertés initié par un gouvernement aux abois, chancelant sur des fondations républicaines mouvantes. Il me semble qu’il faudrait décrire pourquoi l’Allemagne refuse à ses ‘citoyens nés’, à des parents, le droit de prodiguer ‘l’école à la maison’. Et de mettre en parallèle le pourquoi de Jules Ferry pour autoriser cela en 1882. Ainsi on peut démontrer que la République française a cette originalité ‘spirituelle’ et que c’est une trahison de l’esprit de la République, une trahison des ‘valeurs de la République’ que de renoncer à ce fondement qui épanouit la liberté des citoyens. La lutte politique contre l’islam est relativement simple si l’on veut vraiment combattre cette imposture païenne. Mais cela demande du courage. Il faut par exemple affirmer clairement que le Mahomet décrit par le coran est un personnage de fiction, une sorte de Père Noël, une invention politicienne. L’idéologie du totalitarisme impérialiste musulman repose sur le révisionnisme historique. Tout comme le communisme repose sur ‘la négation du droit des gens’. Tout comme l’hitlérisme reposait sur une classification des races très anti-universalisme catholique. Tout comme le mondialisme repose sur la négation des nations. Le combat pour la subsidiarité qui compose avec douceur avec le droit parental d’élever leurs rejetons nés est un juste combat, à n’en pas douter. Le problème n’est pas lié aux parents musulmans qui endoctrinent ‘mensongèrement’, erratiquement, leurs mouflets. Le problème est lié à l’Etat français qui est gouverné par des vauriens qui ne savent pas ce qu’est la douce France ou même simplement la République dans l’Histoire. Les païens errent, qu’ils soient musulmans, francs-maçons, laïcards, ou catholiques dévitalisés. Bon courage aux combattants pour la liberté scolaire ; ils sont des chrétiens vivants dans le sens qu’ils oeuvrent humblement vers le faisceau de preuves qui montre où est la Vérité et la Vraie Vie à vivre et transmettre.