Le Pape a reçu samedi 400 membres de l'association italienne Science et Vie, à l'occasion du congrès qu'ils tiennent pour leur dixième anniversaire. A propos de leur action de défense de la personne et de promotion de la vie, il a dit à ses hôtes qu'elle était d'autant plus fondamentale dans une société marquée par la logique du rejet:
"Pour protéger la personne vous allez à la rencontre de l'autre et le rencontrez pour le soutenir… L'amour du Christ nous pousse à servir les petits comme les aînés, à qui doit être reconnu et défendu le droit à la vie. L'existence de la personne…implique la vie dans ses dimensions les plus insondables, telle que la science l'envisage. C'est le miracle de la vie qui redimensionne toute forme de prétention scientifique et restitue son primat au mystère et à la beauté… Redisons le, une société juste reconnaît la primauté du droit à la vie, de sa conception à sa fin naturelle. Mais il faut aller plus loin et penser sérieusement au temps allant de l'une à l'autre. Tout en reconnaissant la valeur absolue de la vie, nous devons réfléchir sur l'usage que nous en faisons… Le degré de progrès d'une civilisation se mesure plus par sa capacité à protéger la vie, dans ses phases fragiles surtout, que par sa richesse technologique… N'oublions pas les nombreux attentats à la sacralité de la vie, l'attentat majeur étant l'avortement. Laisser mourir des frères en mer est également un attentat à la vie, ainsi que la mort par défaut de sécurité sur le lieu de travail ou la mort par dénutrition, par terrorisme et guerre. L'euthanasie aussi est un attentat à la vie!". Je vous engage donc, a conclu le Saint-Père, "à relancer la culture de la vie. Sachez instaurer confiance et réciprocité, offrir des horizons de paix, de communion et de miséricorde".
