Dans la cathédrale de Bordeaux, le 1er avril, Mgr Antoine de Romanet a béni la statue de Notre-Dame des Forces Spéciales. Elle va accompagner ces soldats d’élite sur leurs différents terrains d’opération.
« Appartenir à un commando, c’est une école d’humilité. Il faut apprendre à mesurer ses limites physiques et psychologiques. Il faut savoir être humble face à ses hommes, face à ses adversaires et aux événements. »
Depuis 1992, date de la création des Forces spéciales, 68 hommes ont trouvé la mort en opération ou à l’entrainement. Issus du premier régiment parachutiste d’infanterie de marine, du quatrième régiment d’hélicoptère des forces spéciales, du treizième régiment de dragons parachutistes, des commandos marine, du GIGN ou du RAID, la plupart d’entre eux sont disparus lors de missions secrètes à l’étranger.
La statue ressemble à une modeste statue en chocolat. Mais elle a été conçue pour résister aux chocs et voyager dans des zones périlleuses en compagnie des nageurs de combat ou des parachutistes. Aux pieds de Notre-Dame on peut reconnaître trois soldats : un marin, un aviateur et un terrien.