Selon une étude de projection publiée fin janvier par le groupe de réflexion European Council on Foreign Relations (ECFR), une percée des partis de droite issus des différents États membres de l’Union pourrait redessiner la configuration du Parlement européen.
Selon cette projection, les partis nationalistes pourraient dominer les élections de juin prochain dans neuf États membres de l’UE : France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Autriche, Hongrie, Belgique, République tchèque et Slovaquie. Et là où ils ne sortent pas en tête, d’autres formations eurosceptiques sont bien parties pour finir deuxième ou troisième, notamment en Allemagne, en Espagne et au Portugal, en Finlande et en Suède, en Roumanie et en Bulgarie ainsi qu’en Estonie et Lettonie.
En sièges, le groupe Identité et démocratie (ID) se profilerait comme la troisième plus grande force politique avec 98 eurodéputés, devançant le groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE) qui en obtiendrait 85. Cependant, le groupe où siège le Rassemblement national (RN) pourrait être surpassé par celui où entend siéger Reconquête si les eurodéputés hongrois du Fidesz de Viktor Orbán, actuellement non inscrits, décidaient de les rejoindre.
À ce titre, il est possible qu’une coalition regroupant le Parti populaire européen (PPE), ID et CRE se forme, rassemblant ainsi 50 % des 720 sièges du futur Parlement européen. Encore faut-il que le PPE se rallie clairement aux partis de droite.
Actuellement, les trois principaux groupes centristes, à savoir le PPE, l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) et Renew Europe (RE), totalisent 420 députés sur 705. Après les prochaines élections, leur effectif pourrait chuter à 390 sièges. Une « super-coalition » composée du PPE, du S&D et de Renew ne jouirait plus d’une majorité aussi dominante qu’auparavant (actuellement à 60 %).
Gilles Tournier
Venant de la branche européenne du Council on Foreign Relations, on peut s’attendre au pire ! Un membre du puzzle mondialiste (Trilatérale, Roundtable, Tavistock, Pilgrims, Bilderberg, et j’en passe) qui imagine l’union des droites aux élections européennes, il y a de quoi rire. Le plus probable est qu’ils fassent tout pour contrarier les rapprochements et les convergences afin que l’extrême-centre-gauche poursuive ses démolitions.
L’état final recherché est toujours plus de démocratie fictive (représentativité de papier), toujours plus de destruction des valeurs gréco-chrétiennes et la muselière aux réfractaires.
Gaudete
Enfin il ne faut pas trop rêver parce que on voit déjà mLP s’attaquer à l’AFD elle n’a vraiment rien compris. Qu’attendre de ce parti croupion?
Irishman
En France, tout est fait pour inciter à voter RN… dans le but de siphonner les voix pour Reconquête, l’UPR et Philippot !
La soumission de Marine Le Pen au système fera le reste, et on sera, une fois de plus, gros jean comme devant…
Langon
Oui que peut-on attendre de partis qui ne veulent pas de frexit?