Dans la revue Géoéconomie, Pascal Lorot fait remarquer que
"La France n’a jamais paru autant en décalage par rapport à un monde qui se développe et s’ouvre rapidement. […] L’échec du référendum marque la disparition du dernier axe clair d’une diplomatie hésitante. Le monde multipolaire appelé de ses vœux par Jacques Chirac […] est toujours à construire."
Après avoir fait remarquer que l’influence de la France à l’étranger s’érode gravement, il conclue qu’:
"Au fond, les difficultés afférentes à notre politique étrangère ne sauraient être dissociées de celles caractérisant la société française dans son ensemble. Une diplomatie n’est que l’expression de l’état d’une société, c’est-à-dire de son dynamisme comme de la clarté de ses objectifs. En ce sens, notre diplomatie incertaine et aux succès contrastés est bien en phase avec une société en mal de vitalité et même d’identité".