Un petit garçon en crise, Michel-Ange (prénom fortuit ?), s’amourache d’une vieille dame, Blandine. Celle-ci cherche à l’aider et découvre que cet enfant qui se disait orphelin et adopté, est en fait le fils d’un homosexuel et d’une mère porteuse, fabriqué à l’étranger par insémination artificielle (rappelons que, pour l’Eglise, l’enfant n’est pas un droit mais un don).
Les "parents" de cet enfant sont deux hommes et cette dame comprend vite que l’enfant recherche en elle la normalité, une grand-mère, l’enfant s’étant déjà trouvé un grand-père auparavant. Ces deux vieilles personnes pleines d’ouverture d’esprit et de bons sentiments se mettent à la recheche des vrais grands-parents de cet enfant.
Mais les parents du père, le compagnon de l’autre ‘père’ sortant de la DASS, ont rejeté leur fils il y a 10 ans, âge de l’enfant, avant que celui ci n’ait eu le temps de leur expliquer sa ‘démarche d’amour’. Et ces infâmes sont catholiques (même qu’ils vont à la messe le dimanche, aux vêpres, et, pire, ils disent le bénédicité).
La grand-mère est la première à accepter l’enfant, tandis que le grand-père dont la famille a pour devise honneur et foi a beaucoup plus de mal ! L’enfant découvre alors une lettre de son père à son propre père, expliquant pourquoi il a "fait" cet enfant ce qui pousse le petit garçon à rejoindre ses ‘parents’…
A la fin, Michel Ange se jette dans les bras de son père et nous avons droit à un tendre échange de regard entre les deux homos, les grands parents sont réconciliés avec leur fils, ils forment désormais une "famille" unie.