Le Parisien consacre un article au Cours Antoine de Saint-Exupéry d’Asnières, l’une des quatre écoles de la fondation Espérance banlieues, avec Montfermeil (Seine-Saint-Denis), Roubaix (Nord) et Marseille (Bouches-du-Rhône). Il s’agit d’une école privée aconfessionnelle, hors contrat avec l’éducation nationale. 53 enfants du CP à la cinquième sont encadrés par six enseignants et des bénévoles.
Tous les jours, sauf le mercredi, la Marseillaise résonne à 9h30. La main droite sur le cœur, enfants et enseignants entonnent avec conviction les premiers couplets de l’hymne national, pendant que les trois élèves désignés comme « les plus méritants » lèvent les couleurs dans la cour : l’étendard de l’école, les drapeaux français et européens. Le directeur explique :
« Nous sommes avant tout une école de l’intégration, pas du décrochage scolaire ni de transmission des valeurs de la République. La Marseillaise n’est pas un objectif, elle est un outil pour donner le sentiment de la fraternité. »
Les encouragements et les médailles rythment la pédagogie. Les enfants font la vaisselle, passent le balai et nettoient la cour à tour de rôle.