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Europe : politique

Union bancaire : “un abandon de souveraineté majeur”

BLa Commission a proposé, hier, un projet de règlement européen confiant à la Banque centrale
européenne (BCE) la surveillance de l’ensemble des établissements bancaires de
la zone euro
, première étape menant à l’union bancaire. Un conseiller du
chef de l’État français précise :

« Il ne faut
pas se tromper sur l’importance de ce que nous faisons : on va créer l’équivalent
de la CECA en confiant à une autorité supranationale et indépendante la surveillance
des banques, un abandon de souveraineté majeur
 ».

La CECA avait fédéralisé la gestion du charbon et de l’acier. 

La crise bancaire est un bon prétexte choisi par la BCE pour mettre la main sur les banques de la zone euro (environ 6000), dans une opération qui s’apparente à une nationalisation, pour ne pas dire une européanisation collectiviste. La BCE va
ainsi cumuler énormément de pouvoirs puisqu’elle a déjà en charge la politique
monétaire et a acquis, depuis la crise, un droit de regard sur les budgets
nationaux.  Elle va

“agréer les établissements de crédit, faire respecter les exigences
en matière de fonds propres, d’endettement et de liquidités, contrôler les
conglomérats financiers. Elle disposera de pouvoirs d’enquête, pourra révoquer
les agréments ou les membres des conseils d’administration, obliger les banques
à respecter les règles en matière de fonds propres ou encore imposer des
amendes.”

Mais tout ceci n’est qu’une première étape : viendront ensuite la création d’une autorité européenne chargée de résoudre les crises bancaires. 

Mais tout ceci n’est qu’une première étape : viendront ensuite la création d’une autorité européenne chargée de résoudre les crises bancaires. 

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5 commentaires

  1. La CECA a été le premier grand succès de leur europe : nous n’avons plus de charbonnages ni de sidérurgie.

  2. Le parrain de la BCE est un italo-americain, defend-t-il notre cause ?

  3. Et ce sera la Goldman Sachs qui s’en occupera bien évidemment…

  4. Comme Goldman Sachs dirige actuellement la BCE, l’Italie et l’Espagne…

  5. Toute organisation (de la famille à l’Etat) perd sa souveraineté en s’endettant au-delà de ses capacités raisonnables de remboursement. Cela fait 40 ans que chaque année nous troquons notre liberté contre un peu de pognon à dépenser tout de suite. Sauf que ça ne fait vraiment mal que le jour où les créanciers débarquent avec les huissiers pour poser les scellés. Nous y sommes. Mais la souveraineté, ça fait 40 ans que nous l’abandonnons, bien avant d’avoir abandonné le franc… dans la vie faut choisir : le pognon des autres ou la liberté en se contentant du pognon qu’on a gagné soi-même !

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