Les sénateurs italiens examinent le texte sur les unions civiles avec adoption depuis le 28 janvier. Mardi ils commenceront à voter sur les amendements.
Jeudi, le président de la Conférence des évêques d'Italie (CEI), Mgr Angelo Bagnasco, a souhaité que le Sénat laisse s'exprimer les objections et soutienne "la liberté de conscience avec un vote à bulletins secrets". Vendredi matin à la radio, M. Renzi a sèchement répliqué que le texte sur l'union civile était "une loi sacrosainte" et que la question du secret du vote relevait "du Parlement, pas de la CEI".
C'est le président du Sénat, Pietro Grasso, qui décidera.
En attendant, le débat au Sénat s'embourbe devant les centaines d'amendements déposés par la Ligue du Nord.
Jeudi, un élu a accusé un sénateur du PD (Parti démocratique) d'avoir acheté l'enfant qu'il a eu avec son compagnon grâce à l'aide d'une mère porteuse à l'étranger.