A l’heure du débat sur la réforme des universités, la Fondation (chiraquienne) pour l’innovation politique rappelle qu’elle a consacré en 2005 une étude au système californien.
Le système californien est un point de comparaison intéressant, justifie [l’auteur de l’étude] Bernard Belloc, « parce qu’il s’agit d’un exemple de système public obtenant des résultats d’excellence » : 44 prix Nobel, plusieurs campus classés parmi les dix meilleurs au monde. 160 entreprises, d’après les chiffres 2001-2002, se sont créées à partir de brevets déposés par le système public.
Ces bons résultats reposent sur une organisation qui, certes, instaure une sélection à partir d’un « test d’aptitude scolaire » (SAT)*, mais qui favorise en permanence les passerelles entre les différents établissements.
On cherche encore un exemple de succès sans sélection.
* Allez, pour le plaisir de corriger la FIP : depuis 1993, SAT ne veut plus dire « test d’aptitude scolaire » mais « test d’évaluation scolaire » – plus politiquement correct.