L’histoire d’Abby Johnson a déjà porté de nombreux fruits. Son ancienne clinique, à Bryan au Texas, a fermé en 2013 et ses locaux sont aujourd’hui ceux d’un centre accueillant les femmes enceintes, géré par des « pro-vie ». À l’entrée, un magnifique mémorial a été édifié ; il est dédié à tous les enfants morts avant leur naissance dans ce lieu. Abby Johnson a par ailleurs créé une association ayant permis à plus de 430 salariés de cliniques d’avortements de démissionner et de se reconvertir. Enfin, la bonne nouvelle de ce mois de septembre est l’interdiction des avortements après six semaines de grossesse au Texas.
Une telle dynamique montre que l’avortement n’est pas une fatalité. Comme pour certains États de l’ex-URSS, il est tout à fait possible que les pays occidentaux reviennent sur cette pratique monstrueuse.