"Le président uruguayen Tabaré Vàzquez, obstétricien de métier, a reçu le soutien de nombreuses organisations, en particulier de groupes religieux, pour avoir posé son veto à un projet de loi permettant l’avortement quelles qu’en soient les raisons. L’avortement est déjà légal dans ce pays en cas de danger pour la mère, de viol ou de pauvreté extrême.
Le président uruguayen avait déjà annoncé en novembre dernier qu’il poserait son veto à cette proposition de loi, malgré le fait que son propre parti en soit à l’origine. Il avait déclaré que « le bien-être de la mère ne peut être protégé sans la protection de celui de l’enfant, et vice-versa ».
Le sénat, pourtant récemment divisé (15-15) sur le projet de loi l’avait finalement approuvé à 18 voix contre 13."