Une tentative américaine de limiter le droit à l’avortement provoque un tollé des Européens (dont le ministre français Nicole Ameline) et des ONG à l’ONU. Le projet onusien propose notamment de réaffirmer la validité du Programme d’Action de Pékin dans lequel figure la proclamation du droit des femmes à «la santé en matière de reproduction», terme suffisamment vague pouvant inclure une vaste gamme de services allant de l’éducation sexuelle à la contraception et même à l’avortement. Les États-Unis ont proposé d’ajouter dans le texte qui sera adopté à l’issue de «Pékin + 10» un amendement soulignant que la référence de Pékin à la santé en matière de reproduction «ne constitue pas la garantie d’un droit universel à l’avortement».