Liberté Politique rapporte l’analyse (v.o.) de Daniel Allott, de l’institut American Values, qui a vu le film Juno. C’est l’histoire d’une jeune fille de 16 ans, Juno, qui tombe enceinte à la suite d’un rendez-vous amoureux avec son meilleur ami. Elle pense à l’avortement mais hésite après en avoir parlé avec un conseiller pro-vie. Juno choisit finalement la vie, et de donner son bébé à un jeune couple qui ne peut avoir d’enfants.
"«Au sommet du box-office […] et après avoir recueilli trois nominations au Golden Globe», explique Allot, «Juno démontre que le message pro-vie est en résonnance avec le public et même avec la critique». Mais Juno n’est pas un phénomène isolé : «C’est seulement l’un des nombreux films récents comme August Rush, Knocked Up, Bella et Waitress avec des messages indubitablement pro-life.» Daniel Allot a relevé une série de sondages qui explique pourquoi les films comme Juno plaisent à la jeunesse américaine :
- Un sondage de l’institut Harris Poll donne 55% de jeunes adultes américains «opposés à l’avortement», faisant des 18-30 ans la tranche d’âge la plus opposée à l’avortement.
[…] Cette évolution de l’opinion de la jeunesse américaine se traduit par une autre tendance, impressionnante : le déclin régulier des avortements des mineures depuis 1990 (une tendance confirmée dans 40% des États). […]
Il évoque la théorie dite du Roe affect […] Supposant que ceux qui soutiennent le droit à l’avortement y ont davantage recours que ceux qui s’y opposent, et que les parents pro-choice ont en moyenne moins d’enfants que les parents pro-vie, l’avenir américain est démographiquement pro-life. […] En second lieu, Allot évoque l’impact « crucial » du progrès technologique et scientifique qui n’a cessé de souligner l’humanité de l’enfant à naître, et ainsi la réalité brutale de l’avortement […] Enfin, note le chroniqueur d’American Values, « les sciences sociales continuent de souligner le lien possible entre avortement et dépression. Le nombre de plus en plus important de femmes ayant subi un avortement révélant ses effets négatifs a donné aux jeunes femmes de sérieuses raisons de remettre en cause le slogan “pro-femme, pro-choix” »."