Michel de Poncins dénonce les usines à gaz bricolées qui ne créeront pas d'emploi :
"Sarkozy veut augmenter certains bas salaires par l'équivalent d'un treizième mois. Pour payer, il faudra alléger les cotisations salariales et supprimer la prime pour l'emploi (PPE). Les ordinateurs ont tourné et il paraît que tout s'équilibre dans les tuyaux. Les textes seront évidemment bourrés de complications. Bien entendu, l'adversaire Hollande conteste les chiffres et chacun s'efforce de calculer les gagnants et les perdants, sur la base de statistiques tronquées. En tous cas, l'intérêt économique est nul car aucun accroissement de richesse ne se pointe à l'horizon.
Voici quelques éléments du programme de Hollande : création d'une banque publique d'investissement pour favoriser le développement des PME ; possibilité pour les régions de prendre des participations dans les entreprises stratégiques au niveau local, une partie des financements sera orientée vers l’économie sociale et solidaire, livret d'épargne industrie dont le produit sera entièrement dédié au financement des PME et des entreprises innovantes ; mise en place de 3 taux d'impositions sur les sociétés : 35% pour les grandes, 30% pour les PME, 15% pour TPE, modulation de la fiscalité locale en fonction des bénéfices réinvestis.
Rappelons aussi l’usine à gaz fabriquée par Borloo, à la suite de deux parlottes dénommées « Grenelle de l'environnement ». Ayant obtenu au nom de l'idéologie mensongère de l'écologie une sorte pouvoir absolu et illimité, il démolit l'économie et la société. Le mot fétiche est « développement durable », expression dont personne ne connaît la signification exacte.
A quoi attribuer cette multiplicité d'usines à gaz s'abattant aussi pestilentielle qu'un nuage de Tchernobyl ? Il est des causes multiples qui se surajoutent en se renforçant. Voici une liste non exhaustive : jeu démocratique quotidien, avidité du personnel politique et des compagnons de route, lobbies, corruption, bureaux immenses, administrations pléthoriques, pyramide insensée des collectivités locales ; les cent codes qui écrabouillent les Français et dont le raccordement est une tâche impossible, les idéologies régnantes et mensongères comme, parmi d'autres, la fausse « religion » de l'éolien, etc.
Le facteur commun mérite d'être énoncé ; C'est le principe des calamités, qui est une des bases de la « République Fromagère (RF) » et s'écrit comme suit : « Les Hommes de l'État par leur activisme coupable et incessant créent sans s'arrêter de nouvelles calamités. Dès lors qu'une calamité devient trop gênante ou apparente, ils adoptent de nouveaux dispositifs pour prétendument la corriger. Ce sont de nouvelles calamités qui comme une chaîne d'avalanches s'abat sur le pays » ; les explications listées ci-dessus trouvent un aliment permanent dans le principe des calamités.
Personne ne s'étonnera du champ de ruines qui résulte de la galaxie d'usines à gaz. Cela commence par les coûts insupportables de leur construction avec les lois, les décrets d'application et les circulaires. S’y ajoute tout le temps des fonctionnaires et des privés consacré à la compréhension et à la traduction des hiéroglyphes administratifs. Puis s’enchaînent les contentieux tellement nombreux que personne n'est jamais sûr de la loi. L'exemple parfait est celui du logement. Le principe des calamités fait qu'aucun dispositif ne marche ; les dispositifs s'entassent donc et les candidats à la présidentielle en promettent une couche supplémentaire. En arrière fond se trouve le principe totalitaire de l'abus de droit : celui qui connait si bien l'usine à gaz qu'il en tire profit peut être frappé à tout moment."
garcia
Proposition d’économie : supprimer le parlement qui vient de se retirer lui-même une bonne partie de son pouvoir pour le confier à des technocrates non élus ! La démocratie c’est trop cher !
un commentaire particulièrement bien vu à l’article du Monde sur le vote du MES.
HS
Un mot d’ordre commun : toujours plus d’état…kafkaien. De la grenouille de La Fontaine aux usines à gaz sous le règne de la “pravda” médiatique!