Vaclav Klaus est interrogé dans Paris Match :
"je ne pense pas en terme d’euro-scepticisme, je préfère parler d’euro-réalisme. Je suis un euro-réaliste, à l’inverse de beaucoup de gens qui, dans votre pays et ailleurs, sont euro-nihilistes. […] Ceux qui veulent faire disparaître les Etats d’Europe pour créer un seul Etat européen. Ce serait une erreur tragique. J’espère qu’elle ne verra jamais le jour. […] Je n’ai pas peur des grands pays, ni des petits, mais des mauvaises politiques. Penser en terme de grandeur est une erreur. Je n’ai pas peur de la Chine ni des Etats-Unis, mais de la dégradation des libertés individuelles et de la démocratie en Europe. […]
[D]ans l’Union européenne, comme naguère en URSS, des décisions très importantes ne sont pas prises dans les pays qu’elles concernent. A l’époque soviétique, certaines décisions étaient prises à 2 000 kilomètres, c’est quelque chose que nous n’oublierons jamais. […]
Autre originalité : vous émettez des doutes sérieux sur le réchauffement de la planète. […]
Pour ma part, je pense que la liberté est plus en péril que le climat."
Sancenay
Voilà un homme politique providentiel venu de l’Est.Je suggère à l’UMP utilitariste de le clôner pour humaniser ses rangs et son idéologie jusq’à présent essentiellement mortifères.
Papon
Stendhal se trompait-il quand il disait:” les
français sont indifferents à la liberté, leur seule preoccupation est la vanité “.
Chafouin
Vaclav Klaus n’a pas froid aux yeux quand il parle du réchauffement climatique, ça fait chaud au coeur !
Olivier M
Très sympathique ce Vaclav.
Mais attendez, il n’y aura pas que la république tchèque à mettre des bâtons dans les roues de l’Eurocrassie…
Voyez aussi, pour notre plus grand bonheur, la percée actuelle et continue du British National Party en Angleterre.
Ils viennent d’obtenir leurs premiers élus au scrutin majoritaire et ce n’est pas fini. Juin 2009 nous apportera son lot de (bonnes) surprises.