On lit dans la presse que le président tchèque a réagi positivement vendredi à une proposition de la présidence suédoise de l'Union européenne visant à surmonter ses objections à signer le traité de Lisbonne.
On ignore la teneur de cette proposition.
Il n'empêche que Vaclav Klaus a envoyé à la Cour constitutionnelle un addendum à sa communication sur le traité de Lisbonne (la Cour, qui doit siéger le 27 octobre pour débattre du recours formulé par un groupe de sénateurs, avait demandé l'avis du président de la République, du Premier ministre, du président l'Assemblée nationale et du président du Sénat). Cet addendum fait suite à l'addendum envoyé par les sénateurs. Vaclav Klaus souligne que le traité de Lisbonne permet que certains pays membres de l'UE soient mis en minorité lors des votes sur les modifications ultérieures du traité européen (avec le traité de Lisbonne il n'y aura plus besoin de demander l'avis de qui que ce soit, puisqu'il est auto-réformable). Or, fait-il remarquer, un pays mis en minorité n'aura pas la possibilité de se défendre contre la norme juridique imposée à ce pays contre l'avis de ses institutions, ce qui est une grave atteinte à la souveraineté nationale.
De son côté, le président de la CEDH a donné raison à Vaclav Klaus.
seb
Le président tchèque, Vaclav Klaus a fait savoir vendredi qu’il était satisfait par la proposition de modification du Traité de Lisbonne faite par la présidence suédoise de l’Union européenne.
“Cette proposition correspondant à ce que le président envisageait et il est possible d’aller plus loin”, a annoncé le secrétariat de la présidence tchèque.
le Ministre des Affaires européennes, Štefan Füle, pense que les représentants des 27 devraient promettre à la République tchèque que la dérogation réclamée par le président soit inscrite dans les textes dès la prochaine modification du Traité.
Le contenu concret de cette requête est encore en cours de négociation entre le président tchèque, le premier ministre Fischer et la présidence suédoise de l’UE.
Il se pourrait que M. KLAUS demande une clause de conditionnalité. (Pour éviter à son pays de se faire duper comme les Irlandais) En gros, si sa demande n’est pas satisfaite à une date t, il pourrait faire annuler la ratification tchèque. (Attention, il s’agit des propos tenus par l’assistant parlementaire d’un député tchèque…Donc, pour l’heure, rien d’officiel)
jano
Après les Irlandais, les polonais, les tchèques suivront…
Jean Theis
Il fait traîner au maximum, il a raison. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.