C'est un échange loin des convenances habituelles qui s'est déroulé vendredi 5 décembre au château de Prague entre le président tchèque Vaclav Klaus, connu pour ses opinions souverainistes et futur président tournant de l'UE, et Daniel Cohn Benit, présent comme chef de groupe parlementaire.
En présence du président du parlement européen Hans-Gert Pöttering, Daniel Cohn Bendit, après avoir placé en douce un petit drapeau européen sur le bureau du président tchèque, lui pose ses questions :
Daniel Cohn Benit : "Quelles sont vos relations politiques avec Declan Gaynley ?"
Vaclav Klaus (se tournant vers Hans-Gert Pöttering) : "Pouvez-vous interrompre M.Cohn-Bendit et donner la parole à un autre député ?" (Le président du Parlement n'en fait rien)
Daniel Cohn Benit : "M. le président, vous avez pris position publiquement en Irlande en faveur de Declan Ganley, cette question est légitime." (…)
Vaclav Klaus : "Personne ne jamais parlé ici sur ce ton. Vous n'êtes pas sur les barricades de Paris. Je n'ai jamais entendu quelque chose d'aussi insolent dans cette salle !"
Daniel Cohn Benit : "Forcément, c'est la première fois que vous me rencontrez dans cette salle…"
Vaclav Klaus : "Si je vous demandais comment les Verts se financent, on en apprendrait de belles."
Daniel Cohn Benit : "Je ne vous ai pas demandé comment vous vous financiez mais quelles étaient vos relations politiques avec Declan Ganley. C'est curieux que vous l'associez à une question de financement."
Vaclav Klaus : " La manière dont Daniel Cohn-Bendit me parle, c'est exactement la manière dont parlaient les Soviétiques".
Hans-Gert Pöttering : " Comparer l'Union européenne à l'URSS est inadmissible ! "
Vaclav Klaus : " Je parlais d'une manière d'intervenir…"
Hans-Gert Pöttering : " Nous n'intervenons pas avec des chars "
La future présidence tournante de l'UE risque d'être agîtée…
Philippe Carhon (merci à Trahoir)
Olivier
Nous savons bien qu’ils n’interviennent pas avec des chars. Face à des peuples qui ont déposé les armes, qui se sont affadis par les mêmes idées qui ont porté Daniel Cohn-Bendit à la célébrité, ils n’ont plus besoin que de diriger à distance, de réformes en réformes, pour parvenir à leurs fins.
Il n’y a plus de formation intellectuelle, il n’y a plus d’engagement digne de ce nom et il n’y a plus de foi.
Qui se souvient encore de la signification du mot Patrie?!
Honneur, Gloire et Amour, Terre de nos Pères, tes Fils vivent encore.
Philippe
On aimerait surtout que Cohn Bendit s’explique sur le financement de l’agitation en 68 et pourquoi les chars soviétiques ont pu intervenir impunément à Prague cette année là
Jano
Espérons que le président KLAUS maintienne ses positions de fermeté afin de secouer cette Europe des nullités. Nous n’avons pas encore vu de chars mais les lois liberticides sont bien plus dangereuses, car plus pernicieuses. Non à cette Europe pourrie et fallacieuse; du reste les Français ont dit NON depuis au moins 3 ans et tout continue comme si rien ne devait changer.Alors qu’ils gardent leur démocratie à la soviétique!
Bernard S
Hélas, quand on a bien lu et retenu Soljénytsine, il y a des ressemblances essentielles entre l’ue et l’urss qui vous sautent aux yeux.
zebuloneuf
Que les autorités européennes utilisent le “con de Bandit” pour défendre leurs idées en dit long sur les objectifs qu’ils visent mais les peuples européens vont avoir l’occasion de se rebeller en 2009. Croisons les doigts.
Monrose
Numéro 633 – 03.12.2008 – 6 Kislev 5769 Israel news.
Tension au Parlement européen
La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, qui effectue actuellement une visite à Bruxelles, a eu un vif échange, mardi matin, avec l’ex-agitateur d’extrême gauche, aujourd’hui militant écologiste et membre du Parlement européen, Daniel Cohn Bendit, à propos des attaques palestiniennes quasi quotidiennes contre les localités du Néguev occidental.
«Vous me parlez des enfants palestiniens auxquels il faut plus d’une heure pour se rendre à l’école à cause des points de contrôle», a notamment déclaré la chef de la diplomatie israélienne à Cohn Bendit, «mais qu’avez-vous à dire des enfants israéliens de Sdérot, des kibboutzim et de toutes les villes du sud d’Israël qui, pour leur part, ne peuvent plus du tout se rendre dans leurs établissements scolaires tout simplement parce qu’on leur tire dessus depuis la bande de Gaza ? ».
(Fin de citation)
Tipi ne fait pas chorus avec Cohn Bendit au parlement européen, à l’inverse de notre Sarkozy le 15 Juillet ( avant la crise).
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Le%2Bpen%2BParlement%2Beurop%25C3%25A9en/video/x652q5_sarkozy-ridiculis-au-parlement-euro_news
Elle connait trop bien ce genre de gauchiste, vert dehors et rouge à l’intérieur, qui a déjà mis la France à genoux en 1968, né dans le Sud Ouest en 1945, avant de retourner en Allemagne pour éviter le service militaire alors que le nazisme avait pourtant fait fuir les siens en 1933.