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Culture : cinéma

Vaincre ou mourir, le film survivant

Vaincre ou mourir, le film survivant

Un mois après la sortie du film Vaincre ou mourir au cinéma, Thomas Debesse propose une réflexion sur certaines choses qui ont été dites et des éléments de réponses à certains arguments parfois surprenants. Il compare le film Vaincre ou mourir avec d’autres films. En effet, beaucoup d’arguments utilisés contre le film semblent être des arguments ad hoc qui ne tiennent pas la comparaison. Par exemple certains argumentaires présupposent de ce que devrait être le cinéma pour affirmer que Vaincre ou Mourir ne répondrait pas aux attentes ou aux exigences… Sauf qu’en comparant avec d’autres films on se rend vite compte que ces conditions n’existent pas ou ne peuvent être exigées ainsi (sophisme du vrai écossais).

C’est aussi l’occasion de recommander le documentaire de Daniel Rabourdin, La Rébellion cachée. Et pour ceux qui n’auraient pas pu voir Vaincre ou Mourir, le DVD du film est désormais disponible en précommande.

Le film survivant

[…] Dans la vidéo de la chaîne Intercut sur Vaincre ou Mourir l’animateur de la chaîne aborde avec raison le fait que Vaincre ou Mourir a été financé par le CNC et Canal+ […] et ajoute : « serai-je en train de dire que Vaincre ou Mourir s’inscrit en fait parfaitement dans le système dénoncé par tout ceux qui en font son argument artistique principal, celui d’être exclu du système, ben écoutez, oui. »

[…] Mais si ce film a réussi à valider toutes les étapes de la production et de la distribution dans ce système, on ne peut pas pour autant se servir de ce film pour affirmer qu’il n’y aurait donc pas d’opposition ni de difficulté systémique. Il s’agit d’un biais de sélection qu’on appelle le « biais du survivant ». […] Parce qu’il y a une confusion entre le fait que quelque chose soit parfaitement intégrée à son environnement et le fait que l’environnement lui soit favorable de manière générale. Il est possible que l’intégration parfaite de quelque chose à son environnement, ce soit la mort en général, et l’éventualité d’une survivance exceptionnelle

[…] On ne peut pas à la fois qualifier le résultat de téléfilm comme certains l’ont fait, invoquer les soutiens extra-ordinaires qu’il a reçu dans son développement, et en même temps, affirmer qu’il serait le fruit parfaitement intégré de son environnement. En fait il faut choisir. Parce que si on affirme que ça ressemble un téléfilm, alors ça suppose que l’industrie pour produire ce genre de film en est encore à l’étape du balbutiement.

[…] Quand Daniel Rabourdin a réalisé son docufiction La Rébellion cachée sorti en 2017 sur le sujet des guerres de vendées, il a pu lui aussi faire participer Reynald Sécher comme l’a fait Vaincre ou Mourir. Dans le générique de son docufiction on voit citer comme consultant Hubert de Torcy, le président de Saje Distribution qui est justement la société qui distribue Vaincre ou Mourir, et qui distribue aussi La Rébellion cachée. Mais avec ce réseau pour faire un film sur le même sujet, Daniel Rabourdin n’a pas réunit ces soutiens-là, ni les financements qu’a reçu Vaincre ou Mourir.

Ce qui s’est passé avec Vaincre ou Mourir est une exception […] le film […] est un survivant.

Pourquoi Saje distribution ?

[…] On ne peut pas à la fois vouloir expliquer que ce film serait confidentiel à cause du fait que sa société de distribution serait confidentielle, et en même temps affirmer que ce film serait parfaitement intégré au système dans lequel il est produit, parce que dans ce cas-là, soit le Puy du fou aurait choisi une autre société de distribution que Saje, soit Saje serait un pilier incontournable de la distribution de film en France […].

Saje a commencé à distribuer des films en 2012 et s’est notamment fait connaître en 2014 en important le film Cristeros. […] Ce qui rapproche Vaincre ou Mourir et Cristeros c’est que le sujet de Cristeros est celui de la persécution anti-catholique au Mexique au début du XXe siècle. Le conflit se transforme en conflit armé suivi d’une épuration. En 1935, 17 états du Mexique ne comptent plus un seul religieux sur leurs sols.

En 2014 on aurait pu dire… franchement, pour distribuer Cristeros, faire appel à une société de distribution inconnue qui existe depuis un an et demi, est-ce qu’on a pas un réseau de distribution existant en fait ? Ben il faut croire que non.

En 2023, presque dix ans après, pour distribuer Vaincre ou Mourir c’est toujours Saje qui s’y colle en fait. […]

En 2004 déjà, il y a presque 20 ans, il n’a pas été facile d’importer et distribuer en France le film La Passion du Christ de Mel Gibson. C’était le Tunisien Tarak Ben Ammar qui avait pris en charge la distribution en France.

Il y a un point supplémentaire sur lequel on peut comparer Vaincre ou Mourir et Cristeros, c’est le fait que dans certains endroits, des gens ont organisé les séances eux-mêmes pour qu’ils puissent voir ce film. C’est-à-dire qu’il y a des gens qui ont négocié avec un cinéma la projection du film qu’ils veulent voir, et ont fait eux-mêmes la prévente de la séance avec leur propre réseau, ça peut être par exemple une paroisse. Ça nous dit qu’il y a un besoin de ce genre de film qui n’est pas satisfait. Il y a un besoin de production et un besoin de distribution qui ne sont pas satisfaits, et là ce n’est pas la faute de Saje […]

Le souvenir d’une souffrance réelle

[…] La question de la pudeur et de la délicatesse est importante parce que ce film aborde des faits qui ont été vécus par une population qui en a encore aujourd’hui la mémoire.

[…] Quelqu’un qui serait un peu attentif à notre héritage culturel français, régional, va entendre des bribes de ces histoires. Le groupe Tri Yann a fait redécouvrir au grand public dans son album La découverte ou l’ignorance de 1976 la chanson en langue bretonne La levée des 300 000 hommes (Galvadeg en tri kant mil soudard). De très nombreuses personnes connaissent cette chanson aujourd’hui, car l’album est disque d’or. […] C’est cette même levée des 300 000 hommes, cette fois-ci en Vendée, que l’on voit au début du film Vaincre ou Mourir. Au refus suit la révolte. À la révolte suit de violentes représailles. La population a vécu ces choses et s’en souvient.

[…] Dans la chanson « les bleus sont là » on chante « Les bleus sont là, le canon gronde, dites les gars avez-vous peur, vos corps seront jetés à l’onde, vos noms voués au déshonneur ». Quand Écran Large affiche « Vaincre ou Vomir », les gens qui ont écrit cela actualisent 230 ans après cette volonté de vouer au déshonneur les noms de ces gens. […] Dans Écran Large Antoine Desrues écrit « À la vue de Vaincre ou mourir, on espérerait presque que l’enfer existe réellement pour y voir ses responsables prosélytes et réactionnaires y brûler avec délectation », […] ce qu’il décrit là, c’est le concept de base de ce que l’on a appelé en Vendée la colonne infernale, où les villages ont été incendiés, et où les gens ont été littéralement jetés au four, au feu, pour y voir avec délectation y brûler ces dits prosélytes et réactionnaires.

Le massacre des Lucs-sur-Boulogne a fait entre 500 et 590 victimes, y compris de très nombreuses victimes civiles. Le 28 février 1794, 110 enfants âgés de 15 jours à sept ans sont massacrés dans l’église du Petit-Luc. […] En fait on connaît le prénom, le nom et l’âge de chacun de ces enfants. Ce n’est pas un souvenir lointain, anonyme. Certaines personnes en lisant la liste retrouverons leur propre nom, et ont peut-être dans leur famille, un cousin, une cousine qui font partie de ces enfants assassinés […] par des soldats de l’armée française.

La pudeur du réel

J’avais de l’appréhension avant de voir Vaincre ou Mourir, mais j’ai été agréablement surpris de ne jamais ressentir de malaise, pas par rapport aux événements du film mais par rapport à sa réalisation. […] Vaincre ou mourir a trouvé la pudeur nécessaire pour traiter d’un sujet historique de mon pays, dont les personnages sont de mon pays, ont vécu des événements réels, sur une terre à laquelle je peux me rattacher.

[…] certains diront que la voix off est peut-être trop présente, que le film pourrait plus montrer que dire, peut-être, mais au moins le film ne fait pas cette erreur très gênante de suggérer un ressenti puis de dire tout haut ou de montrer bien grassement ce que le spectateur a ressenti dans l’intimité de son affect et de son imaginaire.

Trop souvent dans un film français il y a un moment où […] l’acteur se sent obligé de trahir qu’il est un acteur, qui a honte de lui-même, et qui a besoin d’exprimer un peu de distance avec ce qu’il fait parce qu’il n’assume pas […]. Vaincre ou mourir ne fait pas ça. Il y a une différence entre agir français dans son jeu et jouer un français, et dans le film ils ont agi français. […]

Vaincre ou mourir touche à des faits réels et à l’imaginaire que l’on construit au contact de ces faits réels pour internaliser la connaissance, et à aucun moment le film ne m’a manqué de la délicatesse nécessaire.

Le traitement de la violence et le traitement de l’histoire

[…] Le film Vaincre ou Mourir est économe dans la violence graphique qu’il présente à l’écran. Il peut y avoir beaucoup de raisons à cela. Beaucoup ont dit que cela révélait à leurs yeux un manque de moyens, ce qui est bien possible étant donné le budget de ce film. Une deuxième raison pourrait être la volonté de conserver un large public […].

Il y a une troisième raison qui peut motiver à limiter la représentation de la violence, de recourir plus à la suggestion et à user d’ellipses, c’est que le film relate une histoire vraie, avec des spectateurs qui peuvent s’identifier aux personnages par des attachements familiaux ou territoriaux réels, et avec, c’est très important, la particularité que ce film raconte l’histoire du vaincu. Parce que si le film s’intitule Vaincre ou Mourir, le personnage à la fin il est vaincu et il meurt, et ce n’est pas une fiction.

Cette façon de faire des ellipses et de montrer certains tableaux, presque statiques, ou lointains, me font énormément penser au film Le tombeau des lucioles d’Isao Takahata. Le tombeau des lucioles est un film japonais racontant comment deux enfants japonais vivent les bombardements américains et l’impact que ça a sur leur vie. Ils sont les vaincus de l’histoire, et ils meurent à la fin. Quand Isaho Takahata nous montre les corps des victimes de bombardements, il nous les pose simplement, comme le fait le film Vaincre ou Mourir. On ne voit pas les gens mourir, on voit les gens morts.

Parfois les films jouent sur les deux plans. Dans le film The Patriot (2000) avec Mel Gibson, certains combats sont explicites, on voit par exemple un boulet de canon qui arrache la jambe d’un soldat, au premier plan. Par contre quand Anne qui vient d’épouser Gabriel est enfermée avec le village dans l’église paroissiale et que l’église est incendiée, le film ne nous montre pas cette mort et fait une ellipse. On comprend la mort quand son beau-père Benjamin ramasse dans les cendres le collier qu’elle portait. Cette différence de traitement est alignée sur la proximité que le spectateur peut affectivement développer avec les personnages.

Dans le film Elle s’appelait Sarah sorti en 2010 sur le sujet de la rafle du Vel d’Hiv’, quand Sarah rouvre le placard, on ne nous montre pas le contenu du placard. Ce n’est pas nécessaire, et ce n’est pas utile. On n’en a pas besoin pour comprendre ce qui se passe, et on n’a pas besoin de s’infliger ce spectacle.

Et autant certains films mélangeront l’explicite et l’implicite, d’autres films comme Le tombeau des lucioles et Vaincre ou mourir font le choix de l’implicite et de la pudeur sur toute la ligne. Ces deux films présentent l’histoire racontée par le vaincu, et l’histoire va être entendue par la population même qui a la mémoire douloureuse de ces événements.

Si parfois le manque de moyen a pu encourager ces ellipses, […] un film n’est pas toujours à 100% un divertissement. C’est précisément ce qui se passe avec Le tombeau des lucioles et Vaincre ou mourir. […]

On ne peut pas réclamer de tous les films d’être à 100% un divertissement et on ne peut prétendre que le spectateur est nécessairement détaché de la violence qui y serait représentée. Je reprends cette comparaison, mais quand on va voir le Tombeau des lucioles, est-ce que ces gens [d’Écran Large] nous disent que l’on est censé « vouloir vivre impérativement dans le déni en dépolitisant le film et vouloir se vider le crâne devant un grand spectacle » ? C’est ça leur seul horizon du cinéma en fait ? Est-ce que lorsqu’Hayao Miyazaki a réalisé le film Le vent se lève où il nous raconte l’histoire d’un concepteur d’avion de guerre Japonais dans une guerre que le Japon à perdu, est-ce qu’ils nous disent que pour regarder cet autre film, il faut « vouloir vivre impérativement dans le déni en dépolitisant le film et vouloir se vider le crâne devant un grand spectacle » ?

[…] Parce que ce que certains expriment, là, dans certains médias, c’est leur comportement de junkie qui fuient le réel dans une consommation de drogue et qui se plaignent que la dose n’est pas assez forte, qu’elle arrache pas assez, et pire encore, qu’ils sont encore lucides avec ça. Et ça, pour eux, c’est un échec.

Celui qui regarderait le Tombeau des lucioles en se disant « on va voir un film de guerre, ça va être l’éclate », il va complètement passer à côté du film, son expérience sera complètement ratée, mais ça ne sera pas la faute du film. Si le spectateur pose comme condition qu’il ne doit y avoir ni empathie ni compassion ni toute autre forme d’investissement affectif, c’est le spectateur qui a un problème, pas le film. […]

Je me souviens d’un film sur Jeanne d’Arc qui était en deux parties. C’était Jeanne La Pucelle de Jacques Rivette sorti en 1994. Il y avait un film intitulé Les Batailles, et un autre intitulé Les Prisons. Peut-être que ça aurait été une bonne idée de faire quelque chose comme ça pour Charette, avec deux atmosphères, une plus glorieuse à grand spectacle, et une plus intimiste et plus dans la tragédie.[…]

Même si l’histoire de Charette est propice à représenter des combats épiques avec lesquels on pourrait prendre une certaine distance émotionnelle, le film en lui-même n’est pas facile pour une certaine population. Ce n’est pas une question de violence graphique. […] Dans un film comme John Wick on a un personnage imaginaire évoluant dans un univers imaginaire et qui trucide des personnages imaginaires. Dans Vaincre ou Mourir avec Charette ce sont nos cousins qui trucident nos cousins dans notre pays. Si la relation du spectateur au film est la même dans les deux cas, c’est que le spectateur ne prend pas le risque de sortir de sa zone de confort.

La pudeur du réel est aussi demandée parce que le sujet est traité correctement. Si je prends le film Le dernier samouraï avec Tom Cruise, […] il y a un problème fondamental : dans le film le personnage principal est présenté comme un américain vétéran des guerres indiennes et traumatisé par les massacres des indiens aux États-Unis, alors que le personnage réel dont s’inspire l’histoire est un Français officier sous Napoléon III, ayant vécu l’expédition du Mexique, la guerre franco-prussienne de 1870 et la Commune de Paris. Alors oui il y a une différence. Dans un cas le fait historique nourrit le scénario d’une autre histoire fictive avec toute la distance que cela met, et dans un autre cas l’histoire racontée essaie de représenter le fait historique.

Les figurants

[…] J’ai entendu plusieurs fois que ce film manquait de figurant à l’écran. […] C’est vrai que le cinéma peut nous montrer des choses plus grandioses. […] Mais ce n’est pas un manque de figurants, mais un manque d’effets spéciaux. On a du mal à s’en rendre compte parfois mais énormément de choses que l’on voit désormais au cinéma ne sont plus des choses filmées. À commencer par les figurants. […]

Certains films, parfois à très gros budgets, ne se posent même plus la question de la crédibilité des figurants. Black Adam sorti en 2022, avec 185 millions de dollars de budget, nous met une poignée de personne pour représenter la population d’une ville. Vaincre ou Mourir fait mieux que ça en fait.

Et en parlant de cohérence, même le traitement des décors est correct. Si je compare avec John Wick 3 Parabellum (2019), il y a énormément de décors dans cet autre film qui n’ont aucun sens, qui ne peuvent pas être justifiés physiquement, ne serait-ce qu’en se posant la question, qui dans l’univers, paie pour ça, et pourquoi ? Ce film a eu 75 millions de dollars de budget […]. Vaincre ou Mourir a des décors plus cohérents que ça en fait, peut-être parce qu’ils sont réels, tout simplement.

[…] Oui, comparé à certaines grosses productions à gros moyens on voit moins de gens à l’écran, mais ce sont de vraies personnes que l’on voit, et ça fait du bien de voir ça. […] Est-ce que cette impression de téléfilm que certaines personnes ont ressentie ne viendrait pas en partie du fait que ce sont des vrais gens qui ont joué, et que donc la caméra a due être placée comme on place une caméra quand on tourne avec de vrais gens d’une part, et d’autre part qu’on ne multiplie pas ces gens avec de la modélisation ?

L’Histoire de France, ce n’est pas sale

[…] Il y a des gens qui nous expliquent qu’il ne faudrait pas voir le film Vaincre ou Mourir. […] On dirait que ce genre de personne aurait peur que ce film corrompe la jeunesse. En fait ils en parlent comme s’ils défendaient à un enfant d’aller voir un film porno. […]

L’histoire d’un peuple chrétien en France et l’histoire de ce qu’il a vécu, dans ses victoires et ses défaites, dans sa gloire et son anéantissement, ce n’est pas sale. Je ne pense pas qu’on a besoin d’eux comme clergé douteux avec leurs interdits religieux bien à eux, et qui ne font rien de plus que nous expliquer que ce film est à leurs yeux une œuvre licencieuse, dissolue et dépravée.

Molière se moquait de la pudibonderie de son siècle et du signalement de vertu du personnage qu’il nomme Tartuffe. […] Dans la pièce de Molière, le Tartuffe s’est emparé de la maison, et en a chassé le propriétaire dont il a obtenu les richesses et la confiance par ses tromperies. […] Dans la pièce de Molière c’est le roi qui rétablit la justice et qui rend au malheureux ce qu’il avait perdu, mais dans cette nouvelle pièce de Tartuffe que l’on voit jouée dans nos médias aujourd’hui, le roi étant mort, c’est peut-être bien le Tartuffe qui règne sur le domaine et qui administre les richesses. Pour voir la fin alternative du Tartuffe, il suffit de lire Libération ou Télérama.

La Rébellion cachée

Beaucoup ont relevé que le film Vaincre ou mourir était un peu le cul entre deux chaises, entre le cinéma et le documentaire, ce qui s’explique d’ailleurs par l’histoire de sa production. Si vous avez envie d’approfondir le sujet, et cette fois-ci c’est vraiment un documentaire que je propose, vous pouvez regarder le documentaire de Daniel Rabourdin, la Rébellion cachée : https://vimeo.com/ondemand/larebellioncachee

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