Selon la présidente du Conseil régional, Valérie Pécresse, ce nouveau dispositif tire les leçons de l'« échec » du Pass contraception, mis en place par la gauche en 2011 : moins de 0,1 % de jeunes auraient utilisé ce dispositif. Farida Adlani, infirmière et vice-présidente du conseil régional, explique que cet échec est dû au besoin d'anonymat :
« Les jeunes filles ne souhaitaient pas être étiquetées par leurs camarades comme sexuellement actives lorsqu'elles se rendaient à l'infirmerie de leur établissement ».
Ipasscontraception se présente comme un portail regroupant l'information, selon 7 catégories : les lieux conseils santé/sexualité, la contraception, les endroits où trouver un préservatif, la pilule d'urgence, vers qui se tourner en cas de grossesse, d'avortement, ou pour effectuer le dépistage d'une maladie.
Rien à voir avec la responsabilisation des jeunes, l'éducation à la vie affective ou le droit à la vie…
Seul réconfort : Farida Adlani évoque un « gros travail, difficile », parce que « tous les médecins ne veulent pas faire des IVG ». Encore heureux.