Les Amis de Vannes demandent la restauration de l’édifice datant du XVIe siècle et aujourd’hui désaffecté qui se dégrade face à l’hôtel de ville. Ils rappellent que c’était une promesse du maire en campagne électorale.
« La chapelle Saint-Yves tombe en ruines. Sa corniche commence à s’effriter en chutant sur la cour de récréation du collège Jules-Simon. Nous devons intervenir auprès des élus municipaux pour sauver ce bâtiment. » « C’est un édifice intéressant sur le plan architectural pour sa façade et son intérieur. Il fait aussi partie de l’histoire de la spiritualité à Vannes. »
Le candidat David Robo, devenu maire, avait annoncé sa restauration dans son programme de campagne électorale. Or, aujourd’hui il n’a lancé aucune étude.
Gérard Thépaut, maire adjoint chargé de l’urbanisme, a déclaré :
« En effet, le maire a fait cette annonce pendant sa campagne et le mandat est loin d’être terminé. Mais aujourd’hui il y a surtout des contraintes budgétaires. Engager une restauration, cela signifie qu’il faut aussi prévoir une destination à cet édifice, et donc des dépenses de fonctionnement. »
Simon Uzenat, élu d’opposition au conseil municipal, a rétorqué :
« Si la restauration de Saint-Yves n’est pas programmée rapidement, elle ne pourra se faire. La rigueur budgétaire n’est pas une raison suffisante. Nous avons demandé la mise en place d’un plan pluriannuel de travaux pour valoriser le patrimoine mais le maire ne le fait pas. »