De hauts prélats, réunis au Vatican autour du cardinal Tarcisio Bertone, pour une réunion sur l’état de l’Eglise catholique en Chine, ont fait état de
"la volonté de poursuivre le chemin d’un dialogue respectueux et constructif avec les autorités gouvernementales, pour surmonter les incompréhensions du passé".
Les participants à cette réunion ont
"exprimé le souhait de parvenir à une normalisation des rapports, à différents niveaux, afin de permettre une vie fructueuse et pacifique à la foi de l’Eglise et de travailler ensemble pour le bien du peuple chinois et de la paix dans le monde".
Selon Asianews
"Le plus grand obstacle aux relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine est l’omniprésence de l’Association patriotique".
L’Association exerce un contrôle "idéologique quasi-total" sur l’Eglise officielle et risque de "polluer les fondements dogmatiques du catholicisme".
Pour le Vatican :
"Les problèmes ecclésiastiques les plus urgents et les plus graves et qui attendent des solutions adéquates [selon] les principes fondamentaux de la constitution divine de l’Eglise et de la liberté religieuse, ont été examinés à la lumière de la difficile histoire de l’Eglise en Chine".
Le pape Benoît XVI, qui n’a pas participé à cette réunion mais en a été "largement informé", a décidé dans ce contexte d’envoyer aux catholiques chinois une lettre.