Lu sur le site des archives du diocèse de Fréjus-Toulon :
Un projet de loi constitutionnel pour « sanctuariser » le libre recours à l’avortement ayant été présenté au Conseil des Ministres ce 12 décembre, fête de Notre-Dame de Guadalupe, les Archives diocésaines proposent un lot de reliques de martyrs anonymes en vue de vénérations publiques pour la défense de la vie de la conception à la mort naturelles.
La provenance romaine de ces reliques est attestée par un certificat du Cardinal Zurla, Vicaire général du Pape Léon XII en date du 24 janvier 1834. Les ayant reçues à Fréjus, Monseigneur Louis-Charles Michel les réunit dans un sac de damas rouge scellé de ses armes épiscopales le 8 avril 1837. Redécouvertes à l’évêché de Toulon en 2017, elles furent l’objet d’un examen médico-légal non-invasif qui dénombra plus de 430 os et fragments, de tailles et d’origines anatomiques variées, provenant tant d’adultes que d’enfants. A la tête de cette armée de saints anonymes, Monseigneur Michel plaça neuf autres martyrs, venant également de Rome, mais nommés sans être définitivement identifiés. Il s’agit des reliques des saints Clément, Pérégrin, Séverin, Victoire, Pacifique, Jucundianus, Aurèle, Fortunée et Tranquille.
Signes de mort naturelle et de vie surnaturelle, les reliques sont, dans l’obscurité de la foi, la manifestation de l’Eglise triomphante auprès de l’Eglise militante. Si le dernier combat de la Sainte Vierge contre l’Ennemi du genre humain doit porter sur la famille et la vie, il est manifestement engagé et les saints, à travers leurs reliques, ne peuvent qu’y participer. Cet affrontement eschatologique dépasse nos forces naturelles mais nous pouvons toujours nous associer à nos saints, rejoignant par la vénération le ban de sainte Marie-Madeleine, patronne de notre diocèse, et fidèle complice de Notre-Dame.