Lu dans Le Figaro : La sœur cadette de BHL raconte sa conversion au catholicisme dans un livre, Montre-moi ton visage.
"En ce premier dimanche de carême de l'année 2012, la nef de Notre-Dame de Paris est pleine à craquer. Une cérémonie présidée par Mgr Vingt-Trois rassemble les adultes qui seront baptisés quarante jours plus tard, dans la nuit de Pâques. Soudain, dans l'assistance, on s'avise de la présence de Bernard-Henri Lévy. Que fait-il là, dans les rangées réservées aux familles des catéchumènes? Des tweets fusent, vite relayés. C'est ainsi que se répand l'incroyable nouvelle: Véronique Lévy, la sœur d'une des figures de la communauté juive française, s'est convertie au catholicisme."[…]
Véronique Lévy s'anime en évoquant la façon dont elle a entendu parler du Christ pour la première fois, sur une plage surpeuplée d'Antibes, lorsqu'elle avait… trois ans. Une fillette guère plus âgée qu'elle, Coralie, lui parle de Jésus-Christ et, au fil des ans et des vacances partagées, lui apprend les prières chrétiennes, la catéchise et lui offre un crucifix. La petite Véronique se toque de cet homme dont les bras grands ouverts sur la croix n'évoquent pas pour elle la douleur mais l'amour, un doux et tendre amour, inconditionnel et absolu. De cette passion d'enfance, elle ne parle pas à sa famille. Véronique sait que ses parents sont juifs, complètement laïcs certes, mais juifs. Son père la prenait sur ses genoux et lui disait: «Tu es une princesse. Tu portes un nom très ancien, aristocratique, le nom d'une des douze tribus d'Israël, la tribu de Lévi. Ne l'oublie jamais.»[…]
Au cours des vingt-cinq années qui suivent, ce Jésus la poursuit, s'invitant dans son existence décousue, désordonnée voire dissolue à travers des rencontres ou des événements, des songes surtout. Elle tente de vivre: études de lettres, puis d'infirmière, cours de théâtre, création de bijoux, histoires d'amour, tout ce qu'elle entreprend finira par échouer ou s'épuiser. Quelque chose lui manque sans qu'elle sache quoi.[…]
Son frère confirme: «Dans la vie de Véronique, il y a eu un corps-à-corps avec le mal, avec un pic juste avant sa conversion ; il y a eu de la grâce aussi et de la rédemption: elle est devenue une autre. Elle a refait son âme. Ce genre d'aventure spirituelle touche l'être dans toutes ses dimensions, de haut en bas.» Plus elle prie, plus elle s'incarne. Elle écrit: «L'Église est l'hôpital des âmes blessées, celles que la psychiatrie ou la psychanalyse n'ont pas pu soulager. Elle propose ce que le monde laïc a oublié, le pardon, la rédemption. Elle ouvre un chemin de liberté, défait les nœuds. L'Éternel ne divise pas, il unifie, nomme, ordonne et cet ordre est bonté.»[…]
Véronique Lévy, Montre-moi ton visage , Cerf, 368 p.
Apolline
Quelle belle histoire en ce temps de Carême !
Prions pour tous ceux qui sont sur le chemin de la conversion.
stephe
Si cela pouvait faire réfléchir son frère.
Anne
C’est très beau !!
khan
Entre la bêtise crasse de son frère et son parcours, cette jeune femme a toute ma considération.
Je jubile de savoir le philosophe des “commodités” enrager.
Yvon
“Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent …”
Apocalypse de Saint Jean Chapitre 3, verset 9
grimm
BHL ” une figure de la communauté juive francaise”
Hélas!
odile
Merci éternel et tout puissant en amour. Que Dieu bénisse cette jeune femme.
nemo
ça arrive dans toutes les familles ….
trahoir
«L’Église est l’hôpital des âmes blessées, celles que la psychiatrie ou la psychanalyse n’ont pas pu soulager.”
En bref, victoire de l’Eglise contre les contre églises “psys” de l’Apocalypse dont les prêtres sont des charlatans gauchistes menteurs et dangereux.