François Fillon, tout en excluant une élection primaire pour 2012, a déclaré :
«Je pense que c'est un processus moderne qui convient à droite comme à gauche, pour toutes les élections».
Le chef du gouvernement a toutefois soulevé une exception, expliquant qu'il n'y avait «pas de primaire pour le président de la République lorsque celui-ci se représente».
«C'est un processus que nous avons nous-mêmes dans les statuts de l'UMP pour la désignation de candidats aux futures grandes élections, à condition évidemment de ne pas avoir, comme c'est le cas aujourd'hui, un président de la République sortant».
De son côté, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, n'a pas exclu la tenue de primaires ouvertes pour les élections municipales de 2014 à Paris.
nemo
Les primaires sont un gros coup médiatique qui permet aux socialistes d’occupper le devant de la scène dans tous les médias depuis plusieurs mois …
(jusqu’à la nausée)
Mavel
C’est vrai que c’est un constat d’échec pour les grands partis qui n’arrivent plus à dégager naturellement des leaders incontestables.
Mais c’est aussi une évolution inéluctable du système politique depuis que le régime a évolué vers un système plus présidentiel, à l’instar des Etats-Unis où il y a des primaires.
lary
Sans aller jusqu’aux primaires pour désigner un candidat, l’UMP ferait bien de consulter ses sympathisants et tous ceux qui désirent exprimer leurs préoccupations, par internet, ce qui est le plus facile, pour obtenir, grâce à un logiciel adéquat, une “radiographie objective de l’opinion et en tirer, avant qu’il ne soit trop tard, une orientation pour sa politique future, en cas de succès, et des explications convaincantes à propos des énormes déceptions ressenties par beaucoup d’électeurs de 2007.
Sans cette élémentaire précaution, sa déroute présidentielle et législative, et son éclatement consécutif sont assurés.