Lu dans Présent :
"un sommet tripartite réunissait à Damas les Turcs, les Qataris et les Syriens. Selon plusieurs sources concordantes Bachar el Assad aurait refusé la participation du chef d’Etat libanais. Comme il a refusé aussi la proposition française de créer un groupe de liaison sur le Liban ! Nous en étions là quand le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, nous assène le coup de grâce. Dans un entretien à la chaîne satellitaire Al-Arabiyah qui diffuse depuis Dubaï, le prince a affirmé que c’était le roi Abdallah en personne qui avait mené les négociations avec Bachar el-Assad pour maintenir la paix et la stabilité au Liban au lendemain du dépôt de l’acte d’accusation. Mais, a-t-il précisé, ils étaient très vite arrivés à une impasse et le royaume s’est vu dans l’obligation de se retirer des négociations. Saoud Al-Fayçal a qualifié de dangereuse la situation au Liban parlant même de partition et de sédition.
De sources très bien informées on affirme que les Saoudiens avaient très vite constaté que les Syriens n’étaient absolument pas près de remplir leur part d’obligations, de concessions. Seuls les Souverainistes, menés par le Premier ministre Saad Hariri, avaient fait leur part de chemin. Les mêmes affirment aussi que les Syriens souhaitaient se voir confier un mandat international – ou arabe – en bonne et due forme pour rétablir l’ordre et la stabilité au Liban. Et là même les Turcs et les Qatari ont refusé."