L’État envisage de résilier l’agrément du lycée privé musulman Al-Kindi, près de Lyon, établissement musulman sous contrat. Des «manquements graves» ont été repérés lors de contrôles de l’inspection académique.
Ses représentants pourront se défendre le 12 décembre devant une «commission académique de concertation» et le préfet décidera dans «les semaines suivantes» s’il convient de résilier le contrat d’association.
La fin du contrat, qui mettrait notamment un terme à la rémunération des enseignants par l’État, «pourrait signer la faillite économique de notre établissement d’excellence», commente la direction d’Al-Kindi dans un communiqué.
Le rapport de l’inspection mentionne notamment la découverte de deux ouvrages radicaux dans le centre de documentation et d’information (CDI) du groupe scolaire, dont l’un faisant la promotion du djihad violent, des propos polémiques tenus par un professeur sur sa chaîne YouTube, l’existence de discriminations envers les filles dans le règlement intérieur, mais aussi des problèmes de gestion, avec une confusion entre les classes sous contrat et celles qui ne le sont pas.
L’ouverture du groupe scolaire Al-Kindi en 2007 avait suscité un bras de fer avec le recteur du Rhône qui s’était soldé par la démission de ce dernier. Aujourd’hui, près de 620 élèves y sont scolarisés du CP à la terminale et 80% de ses classes sont sous contrat.
Il est le dernier lycée musulman sous contrat depuis la résiliation de l’agrément du lycée Averroès de Lille.
Cro-Magnon
C’était largement prévisible mais l’aveuglement volontaire de la RÉPUBLIQUE UNE ET INDIVISIBLE et SURTOUT LAÏQUE est passé par là.
Dieu se rit de ceux qui… (Air connu).