C'est ce qui a été proposé dans l'académie de Toulouse :
"Selon une information de l'agence spécialisée AEF, les services de la rectrice de l'académie Hélène Bernard ont proposé aux chefs d'établissements qui le demandent, essentiellement dans les collèges où la réforme risque d'être compliquée à mettre en place, un "outil de pré-repérage" qui consiste notamment à classer les enseignants et les membres du conseil pédagogique en trois catégories :
- "opposants, rebelles, hostiles, irréductibles"
- "attentistes, passifs, indifférents, indécis"
- "progressistes, proactifs, convaincus, avocats, relais"[…]
Elément important, ce classement est anonyme. Il s'agit seulement pour les principaux des collèges où la situation est "tendue" de "jauger" dans leur établissement la proportion d'enseignants favorables, indifférents ou opposés à cette réforme. Mais pour certains syndicats enseignants cette méthode repose sur des "sondages" des enseignants un par un par les chefs d'établissements et équivaut donc à un fichage nominatif. D'autant que l'outil en question repose également sur les chiffres des grévistes lors de la journée d'action contre la réforme du collège du 17 septembre dernier."[…]
La même histoire sous un gouvernement de droite aurait été un scandale national… Une pensée pour les collègues que la gauche trahit ainsi.
— Fx Bellamy (@fxbellamy) 7 Octobre 2015