Communiqué de Bernard Antony :
"L’AGRIF ne peut que se féliciter de ce que Nicolas Sarkozy ait, à Erevan, rappelé la terrible réalité du génocide arménien toujours nié par l’État turc exterminateur. Le processus de reconnaissance du génocide en France fut déclenché par le procès en octobre 1994 intenté par l’AGRIF l’année précédente après les propos négationnistes (« le génocide est fort douteux ») publiés dans Le Monde par l’historien turcophile Bernard Lewis. L’AGRIF fut déboutée au motif que ses dirigeants n’étaient pas fils ou petits-fils d’Arméniens génocidés ; alors les organisations arméniennes reprirent le procès, avec succès, qui se solda par la reconnaissance du génocide par la justice française puis par l’Assemblée Nationale. Ara Toranian, président du Conseil Central des Organisations Arméniennes de France, vint alors nous rendre visite et nous exprimer sa reconnaissance. Il est aujourd’hui très heureux que le président d’Avocats sans Frontières, Gilles-William Goldnadel, responsable important des institutions communautaires juives françaises, ait, dans sa préface au livre qui sort en ce moment de Reynald Seycher « Vendée – Du génocide au Mémoricide », superbement montré combien après la Vendée « premier des génocides contemporains » les autres furent perpétrés sur des raisonnements et mécanismes semblables par « les systèmes de même nature mortifère » (génocides en Turquie des Arméniens et autres chrétiens, génocides communistes et nazis).
Mais aujourd’hui s’accélère le processus d’éradication des chrétiens dans les États islamiques. Dans tous ils sont assignés au régime de dhimmitude. Les tueries de ce dimanche perpétrées en Égypte contre les Coptes par une armée prenant le relais massacreur des masses islamistes fanatisées frappe le dernier peuple chrétien numériquement important dans l’islamitude. […]"