A Lorette, Benoît XVI a invité les jeunes à agir véritablement pour l’écologie :
"Suivre le Christ, chers jeunes, comporte en outre la force constante de donner sa contribution à l’édification d’une société plus juste et solidaire, où tous puissent jouir des biens de la terre. […] Aux nouvelles générations il est confié le futur de la planète, dans laquelle sont évidents les signes du développement parce qu’on n’a pas toujours su protéger l’équilibre fragile de la nature. Afin qu’il ne soit trop tard, il faut adopter des choix courageux, qui sachent recréer un lien fort entre l’homme et la terre. Dites un oui ferme à la protection de la création et à un engagement vigoureux afin de renverser les tendances qui risquent de rendre irréversibles ces dégradations. […] Cette année l’attention est visée surtout sur l’eau, bien très précieux qui, s’il n’est pas partagé équitablement et pacifiquement, deviendra malheureusement motif de fortes tensions et âpres conflits."
A noter que dans cet extrait de l’homélie, le Pape ne mentionne pas ce que l’on est en droit de considérer comme un mythe, à savoir le réchauffement climatique (du à l’action humaine). Le Pape mentionne comme souci écologique, celui de l’eau dont on sait qu’il est source de graves conflits tant en Afrique qu’au Moyen-Orient, alors qu’une juste répartition permettrait le développement de nombreux pays.
Loin de ces considérations réalistes, le Medef a examiné ce que l’on appelle désormais le "réfugié environnemental", justifiant ainsi -au mépris du développement- l’immigration par le réchauffement climatique :
"le nombre de personnes déplacées par le changement climatique pourrait s’élever à 200 millions en 2050 (un chiffre de l’écologiste Norman Myers), c’est-à-dire le double du nombre total de migrants actuels".
La migration n’est certainement pas une solution, surtout que la population continue d’augmenter. Ce à quoi appelle le Pape, c’est à un véritable développement des pays pauvres, respectueux de la planète.