Enfin une bonne nouvelle sur le front de la défense de la Vie. Elle nous vient d'Espagne :
"La cour constitutionnelle espagnole, avec l'appui du ministre de la Justice et de la majorité des parlementaires, pourrait bientôt entamer une révision, beaucoup plus restrictive, de la loi espagnole sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG). D'une part, les médecins pourraient plus facilement alléguer des dilemmes de conscience pour refuser de procéder à tout avortement (…) D'autre part, pour éviter tout « eugénisme », il serait réaffirmé que la vie est un droit inaliénable dès la conception. Personne n'a le droit de l'interrompre en raison de malformations (…) De même, il faudrait établir la certitude que la mère soit gravement en danger de mort pour procéder à une IVG (…) Enfin, les mineures seront protégées contre elles-mêmes en cas de grossesse. Leur corps ne leur appartenant plus dès lors qu'elles sont enceintes, puisqu'elle deviennent le « réceptacle » d'une vie future, parents, mais surtout les médecins auxquelles elles s'adresseront décideront pour elles (…)
La cour constitutionnelle espagnole s'était prononcée sur l'avortement en 1985. Il est à présent question de considérer que le droit à la vie débute dès la conception. « Le danger pour la santé physique et psychique de la mère ne doivent pas servir de prétexte pour contourner les décisions prises par la cour constitutionnelle », a résumé d'abord le ministre. Il s'agit d'inciter la mère à opter pour la vie de l'enfant à naître. Par ailleurs, « il n'y a pas de vie en valant davantage qu'une autre » (…) Les mineures devront être « éclairées » sur leurs choix et l'objection de conscience des médecins défavorables à l'avortement pour des raisons personnelles (…) sera reconnue.
En octobre 2009, plus d'un million de personnes avaient défilé à Madrid pour réclamer l'interdiction de l'IVG. De fait, depuis le début des années 1990, le nombre des IVG avait doublé en Espagne (…) Déjà, en juin 2010, le Parti populaire (majoritaire), avait saisi la cour constitutionnelle qui ne s'est pas encore prononcée. En novembre 2011, le PP avait introduit la révision de la loi dans son programme électoral.
Les déclarations du ministre interviennent alors que le « président épiscopal » espagnol, l'archevêque de Madrid Antonio Maria Rouco Varela, venait d'annoncer une campagne publicitaire pour 150 000 euros afin de convaincre les mères de ne pas recourir à l'avortement (…)"
Un jour viendra aussi en France…