Samedi 20 janvier 2018, veille de la Marche pour la vie, l'association Choisir la Vie a accueilli à Paris neuf organisateurs de marches pour le respect de la vie humaine, venus de sept pays. L'Allemagne, l'Italie, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Suisse, les États-Unis et la France étaient représentés.
L’association Human Life International a témoigné de ce qui se passe aux États-Unis et dans plusieurs des 80 pays où elle intervient. Dans les échanges d'expériences, menées en français et en partie en anglais, il s'agissait de trouver le moyen d’améliorer la coopération internationale dans un domaine où l'enfant à naître est attaqué au niveau mondial par les forces du Mal.
Voici quelques aspects discutés :
- Les premières grandes marches pour le respect de la vie humaine ont débuté en 1974 à Washington, avec 20.000 participants. Quarante-quatre ans plus tard, le 22 janvier 2018, ils étaient 100.000. Plus de la moitié de la population américaine est maintenant convaincue que nous devons protéger le petit d’homme si nous voulons être respectés nous-mêmes jusqu'à notre mort et avoir un avenir en tant que personnes et en tant que nations. Avec quelque retard, les marches en Europe ont suivi le modèle américain et sont appelées à obtenir les mêmes excellents résultats dans un proche avenir.
- Les dates des marches pour la vie dans toute l'Europe doivent être diffusées non seulement aux responsables d'associations pro-vie, mais aussi aux militants pour permettre une plus grande participation internationale à ces événements. Ainsi, la prochaine Marche pour la Vie à Bruxelles, siège du Parlement européen, devra réunir le 22 avril de nombreux défenseurs de la vie de toute l'Europe de l'Ouest !
- Il est conseillé d'organiser de grandes marches dans les capitales, faciles d'accès et où siègent les gouvernements. Les manifestations de Birmingham et de Zurich sont ainsi transférées à Londres et à Berne. Cela n'empêche évidemment pas des marches dans d'autres grandes villes (Lyon, Bordeaux, par exemple) par des collectifs locaux, avec le soutien des associations nationales. La Roumanie et la Moldavie voisine ont récemment organisé conjointement des marches décentralisées dans 138 villes en Roumanie et 140 villes en Moldavie.
- Des témoignages de femmes ayant subi un avortement, y ayant renoncé à la suite d'une marche pro-vie (il y en a toujours !), ou même ayant réchappé à une tentative d'avortement dans le ventre maternel (Giana Jessen) sont aussi percutants et efficaces que les discours de spécialistes.
- Il y a diverses façons de manifester pacifiquement pour exprimer la dignité de toute vie humaine et l'amour de la mère et de l'enfant : marche silencieuse (Berlin), priante (Berne), fête de la vie (Paris)…
- Les marcheurs italiens sont « pour la vie, sans compromis » et n'hésitent pas à montrer des photos d'enfants avortés pour faire sortir les foules de leur ignorance ou de leur indifférence. La publication de telles images est par contre sévèrement punie en France !
- Quand l'association Choisir la Vie et ses partenaires ont invité des délégations étrangères à Paris en 2006, la presse a commencé à s’intéresser à une marche, devenue internationale et concernant des enjeux planétaires.
- Pour la première fois cette année, les participants à une marche, une messe et une veillée pour la vie ont pu bénéficier à Washington d'une indulgence plénière aux conditions habituelles. Le cardinal-archevêque de la capitale américaine et l’évêque d’Arlington voulaient ainsi encourager les catholiques à se mobiliser toujours plus pour le respect de la vie humaine.
- L'exemple américain montre aussi que de mauvaises lois peuvent être abrogées en toute légalité, pour autant qu'on soit en démocratie. Des évêques américains et britanniques participent en nombre aux manifestations et y entraînent les fidèles. Prions pour le courage de nos dignitaires religieux et invitons-les systématiquement aux manifestations.
- Plusieurs pays d'Europe de l'Est, en premier lieu la Pologne, restent fidèles à leur héritage chrétien. Suivons leur exemple, occupons la place publique, montrons aux médias et aux hommes politiques que le mouvement pro-vie est en pleine croissance, mondialement. Restons unis pour défendre le premier de tous les droits, le droit à la vie !
- La marche pour le respect de la vie est l'événement d'un jour, l'action pour la vie doit être notre souci quotidien. Elle exige courage, cohérence, persévérance et témoignage.