Le respect de la vie ayant tendance à croître en Italie, les femmes désirant avorter vont de plus en plus en Suisse, dans le Tessin. Aussi, le démocrate-chrétien suisse Carlo Luigi Caimi a déposé une interpellation au Grand Conseil. Il déclare :
"Nous sommes beaucoup trop laxistes. La procédure pour les étrangères est très expéditive: les médecins qui accueillent ces femmes acceptent automatiquement l’intervention sans même leur proposer d’alternative. Ils devraient au moins chercher à leur faire admettre qu’il y a d’autres solutions que l’avortement."
Pour le président de la section tessinoise de l’association «Oui à la vie», la plupart des patientes changeraient d’avis si le médecin prenait la peine de leur rappeler qu’il existe, en Italie comme en Suisse, des aides étatiques pour celles qui choisissent de renoncer à l’avortement.
yiannis
Il serait intéressant d’avoir des précisions sur ces aides étatiques. Seraient-elles applicables en France ?