Si on en croit Le Monde, deux clans s’affrontent pour réorganiser le parti, celui de Marine Le Pen, qui souhaite rénover les structures en changeant les têtes (Louis Aliot estime même que "Le Front doit rompre avec son habitude de rassemblement avec des milieux groupusculaires qui n’apportent que des ennuis", [visant] tant les "catho-tradi de Bernard Antony" que "Bruno Mégret"), et celui de Bruno Gollnisch, acquis à l’idée d’un "congrès d’Epinay" de la droite nationale (selon Carl Lang, il faut revenir à ce qui a prévalu lors de la création du FN, amener "tout le monde à se réunir pour réfléchir à un compromis national qui permettra de retrouver un grand parti").
La priorité ne concernerait-elle pas plutôt un débat d’idée au sein de cette droite ? Ne serait-il pas temps d’éclaircir les convictions tant sur le domaine des valeurs morales, qui fondent la société, que sur les conceptions économiques et sur les institutions ?