Extrait de l’homélie de Dom Pateau, père abbé de Fontgombault le jour de Pâques :
[…] Ce jour est vraiment « le jour que le Seigneur a fait ». Il l’a ciselé, tel un artiste. Rien n’a été laissé au hasard. Jour témoin de la victoire de la lumière sur les ténèbres, jour où toute justice est restaurée, jour où l’amour divin triomphe de toute haine.
Au tombeau, de grand matin, l’ange de la Résurrection, sous les traits d’un jeune homme, assis et vêtu d’une robe blanche, rassure les deux femmes : « Ne soyez pas effrayées, vous cher- chez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité, il n’est pas ici. »
Il en avait été de même lorsque l’ange allait au-devant des bergers dans la nuit de Noël : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une grande joie pour tout le peuple. Aujourd’hui dans la ville de David vous est né un Sauveur. » (Lc 2,10-11) Aujourd’hui, le Sauveur a vaincu la mort. Le salut promis est accompli.
La même parole de consolation avait été adressée aussi à Marie par l’Ange Gabriel en l’Annonciation: «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. » (Lc 1,30)
Alors que la gigantesque machine du mondialisme athée asservit continents, peuples et nations aux dieux « argent » et « plaisir », nous pouvons être dans l’inquiétude.
Mais en ce matin de Pâques, le Seigneur ressuscité nous offre, ainsi qu’au monde, sa paix : « Ne soyez pas effrayés. Ma victoire est définitive et sans appel. »
« La mort et la vie se sont livrés un duel fantastique : le Prince de la vie meurt, puis règne vivant. » (Séquence de Pâques)