Les élections législatives se sont déroulées hier en Norvège et ont vu la victoire de la gauche avec 88 députés sur 169. Le centre-droit, qui gouvernait jusqu’alors, subit une double gifle puisque, non seulement il perd le pouvoir mais ne se situe même plus en deuxième position. Le Parti du progrès (dont le cheval de bataille est l’immigration), que Le Monde compare au Front national français ou au Parti de la liberté autrichien, a remporté lors des législatives norvégiennes plus de 20 % des suffrages. Il devient le deuxième parti du Parlement. Le Parti du progrès devient ainsi la première force de l’opposition avec 37 députés dans une Assemblée qui compte 169 sièges.
A force de mésestimer le problème de l’immigration, il est évident que les électeurs se tournent vers les partis qui osent parler de ce véritable problème. Nul doute que la prise de position de Philippe de Villiers, qui souhaite désormais lutter contre l’islamisation de la France, lui sera bénéfique… si elle ne se traduit pas par une division de la droite nationale mais par un report des voix de centre-droit, voire de gauche…