Début janvier, les forces de police vietnamiennes ont détruit une croix située sur une petite montagne.
Un lecteur du FC informe que :
"La protestation pacifique en réponse à la croix abattue il y a peu par le régime au pouvoir dans le fleuron de l'ancienne Indochine a conduit le bon peuple de Dong Chiem, dans la région de Hanoi, à inaugurer un véritable pélerinage incessant de fidèles qui gravissent la colline pour y implanter chacun sa croix, petite ou grande, en bois ou en bambou….Les croix sont désormais plus de cent, comme celles qu'implantèrent les Lituaniens aux beaux jours du communisme… "
Sancenay
les pauvres pandores viets, il n’ont pas fini de courir après Marcel Van!
Sicaire Etienne
Les élèves et professeurs chrétiens peuvent s’en inspirer pour ceux qui sont dans des écoles dont on supprime les crucifixs.
C.B.
Sur zenit (12/01/2010) http://www.zenit.org/article-23176?l=french
(également relayé par http://vietcatholic.net/News/Clients/ReadArticle.aspx?ID=75351)
Protestation de l’archevêché
(…)
La montagne Tho, que l’on appelle aussi la montagne Che, s’élève à côté de l’église de Dông Chiêm. Elle a toujours été la propriété [lire: « droit d’utilisation », car, dans le Vietnam actuel, la propriété privée des terres n’existe pas] de la paroisse, depuis sa fondation, il y a plus de 100 ans. C’était l’endroit où la paroisse enterrait les enfants mort-nés ou prématurément décédés ainsi que les personnes sans résidence, dans les années 1945-46. Aujourd’hui encore, la paroisse donne à louer des terrains situés sur cette montagne, à des personnes qui veulent les exploiter. (…°
Nous sommes profondément affligés par cette action qui offense la Croix et le Christ. C’est une profanation ! Offenser la Croix, c’est offenser le symbole le plus sacré de la foi chrétienne et de l’Eglise. Frapper férocement des personnes innocentes sans moyens de défense est une action barbare et inhumaine, offensant gravement la dignité humaine. Oui, c’est un acte de violence grossière, qui doit être condamné !
Dans l’après-midi du 6 janvier, après leur retraite mensuelle, les prêtres du doyenné et le clergé de l’archidiocèse de Hanoi sont venus à Dông Chien pour rendre visite aux curés et aux fidèles, consoler les victimes des mauvais traitements et célébrer une messe aux intentions de la paroisse de Dông Chiêm.
Dans un esprit de communion ecclésiale, nous invitons les prêtres, les religieux et religieuses, les séminaristes et tous nos frères et sœurs laïcs à prier activement pour que la paroisse de Dông Chiêm partage avec assurance le mystère de la Croix du Christ. Nous prions aussi pour que notre pays devienne véritablement juste, démocratique et civilisé.
C.B.
En revanche, sur
http://vietcatholic.net/News/Clients/ReadArticle.aspx?ID=75815
un article donne le point de vue de la “partie adverse”. Dans un article du 18/01/29010 intitulé “Vietnam: Destruction de la croix de Dông Chiêm: la presse d’Etat dément sans nuance”, il est dit
Il n’y a pas eu de persécution de fidèles à Dông Chiêm. » C’est sous ce titre que, dix jours après la destruction de la croix de la paroisse de Dông Chiem, l’ensemble de la presse d’Etat du Vietnam (1), jusque-là discrète, a opposé, dans l’après-midi du 16 janvier, un démenti sans nuance à la version des faits présentée par un certain nombre de médias internationaux indépendants, dont certains sont cités tels AsiaNews, Radio Vatican, Radio Maria. En réalité, les dépêches diffusées depuis l’Occident s’étaient simplement contentées de rapporter, en les traduisant, les récits émanant directement des premiers témoins et mis en ligne par l’archevêché de Hanoi.
(…)
Jusqu’à présent, la presse officielle comme les pouvoirs publics ne s’étaient que peu exprimés sur les événements du 6 janvier dernier à Dông Chiêm. Un premier article du Ha Nôi Moi paru au lendemain de l’affaire avait insisté sur le caractère illégal de la présence de la croix sur le mont Tho.