Partager cet article

Europe : politique

Viktor Orban réclame la démission de la vice-présidente de la Commission européenne chargé des Valeurs et de la Transparence

Viktor Orban réclame la démission de la vice-présidente de la Commission européenne chargé des Valeurs et de la Transparence

Věra Jourová a osé déclarer :

« Monsieur Orbán aime dire qu’il construit une démocratie illibérale. Je dirais : il construit une démocratie malade. »

Monsieur Orbána écrit à la présidente de la Commission européenne :

« En Hongrie, selon la vice-présidente, une “démocratie malade” est en train de se construire, et en outre elle a insulté les citoyens européens de nationalité hongroise en disant qu’ils n’étaient pas en mesure de se forger une opinion indépendante. Ces déclarations ne sont pas seulement une attaque politique directe contre le gouvernement démocratiquement élu de la Hongrie, ce qui est devenu un lieu commun, c’est aussi une humiliation envers la Hongrie et le peuple hongrois. La première est inappropriée, la seconde est inacceptable.

Ces déclarations sont en contradiction avec le rôle de la Commission en tant qu’institution neutre et objective inscrite dans le traité de Lisbonne. Elles constituent une violation flagrante du principe de coopération sincère et empêchent tout dialogue constructif entre la Hongrie et la vice-présidente.

Ceux qui violent les traités ne peuvent se faire passer pour les défenseurs de l’État de droit et des valeurs européennes. Les déclarations de la vice-présidente Vera Jourová sont incompatibles avec son mandat actuel, sa démission est donc indispensable. Entre-temps, le gouvernement hongrois suspend tous les contacts politiques bilatéraux avec elle. »

Partager cet article

4 commentaires

  1. Quand un apparatchik européen non élu ose donner des leçons à un chef de gouvernement démocratiquement élu dès le 1er tour par son peuple, l’unique solution est effectivement de virer cet autocrate bruxellois.
    Ces propos me font penser à ceux qu’avait tenu Edith Battavia (je me trompe peut-être de salade) au sujet des mœurs des Britanniques…

  2. Le Président Orbán répond à Věra Jourová, vice-présidente de la Commission européenne chargé des Valeurs et de la Transparence que ses « déclarations sont en contradiction avec le rôle de la Commission en tant qu’institution neutre et objective inscrite dans le traité de Lisbonne. »

    Désolé pour lui car c’est un argument fallacieux. En effet, le traité de Lisbonne doit être considéré comme nul et non avenu puisqu’il a repris les éléments du texte REJETÉ par près de 55% des Français lors du référendum de 2005.

    Il est donc maladroit de s’y référer, même si c’est pour prendre le paragraphe qui nous intéresse !

    La Commission n’est donc pas « une institution neutre et objective » et il n’y a rien à en tirer, Traité de Lisbonne ou pas ! Sinon, c’est mettre le doigt dans l’engrenage avec le risque de se faire avaler en entier.

    Il y a peu de chances que le Président Orbán lise mon message mais j’aimerais bien.
    Meltoisan

  3. la liberté de parole et cic d’injure est réservée aux “progressistes”
    les gaulois réfractaires feraient bien d’aller voter pour virer ces bobos des pouvoirs

  4. Vive la Hongrie et le président Orban !

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services