Après l’intervention du chef de l’Etat, Philippe de Villiers a estimé que Jacques Chirac "ne comprend plus rien à la France et s’acharne sur un modèle multiculturel". C’est ce qu’on appelle un idéologue. "L’impression que j’ai eue ce soir c’est qu’avec les mots diversité, discrimination, et obligation pour les communes de faire des HLM, Chirac s’est érigé en chef du parti des immigrés et des jeunes de banlieues, plutôt qu’en porte-parole de la France qui souffre". Il est certain que l’absence de compassion pour les victimes des voyous relève de la discrimination… "Après l’expérience de l’Angleterre, des Pays-Bas, de la France, Chirac aurait dû mettre le holà et proposer une politique d’immigration zéro".
Jacques Chirac "a commencé son parcours national en 1974 et a pris une mesure très grave: le regroupement familial". "Il avait l’occasion, à la suite des événements très très graves que nous connaissons avec la guerre des banlieues, d’annoncer ce soir qu’il revenait sur cette erreur fatale". "La cause des causes des guerres des banlieues, c’est la vague migratoire que nous subissons depuis trente ans, justement depuis le regroupement familial".