Le ministre de la Rééducation antinationale a précisé ce matin qu'il se présentait bien aux élections européennes comme tête de liste socialiste dans le grand Sud-Est… mais pour démissioner aussitôt de son mandat d'élu et rester au gouvernement. Une pratique à la fois démocratique…
"Vous ne voulez pas d'homme politique qui n'ait pas le suffrage universel !"
… et républicaine :
"qui est candidat dans le Sud-Est ? C'est Jean-Marie Le Pen
en face de moi. Où sera l'élection la plus dure ? Où le Front national,
que je considère comme un parti anti-républicain, mène la campagne ?
C'est là-bas".
Vous avez bien compris : se faire élire pour renoncer à être élu, c'est défendre la démocratie et la République. Et éventuellement s'assurer un siège au cas où la gronde contre la réforme des rythmes scolaires s'amplifiait ?
JEJ
Cette homme est une sangsue de la République.
Elu ou non , il est dangereux.
Beau mépris pour les électeurs et le peuple.
Bertin
Cumulard !
Olivier M
Ce que Peillon ne sait pas, c’est qu’il va se prendre une magistrale gamelle et que c’est bien le FN
qui sera devant toutes les listes en PACA. En 2014 aux Européennes bien sûr, mais également en 2015 aux régionales, où le Front conquerra pour la première fois la région PACA et en prendra la présidence.
Herge
Mépris des électeurs.
Je ne suis pas contre le fait qu’un ministre, sénateur, député ou autre élu se présente à de nouvelles élections alors qu’il a un mandat en cours.
Mais selon moi, il serait alors logique qu’il démissionne du premier mandat pour se consacrer à celui que les électeurs viennent de lui confier.
Dans le cadre d’une réforme des institutions, et du NON cumul des mandats, il devrait être interdit de démissionner du mandat que l’on vient tout juste de briguer.
Que les électeurs du Sud-Est en prennent bonne note, et pour lui éviter la lettre de démission, portent leur bulletin directement à une liste fiable et dont les candidats resteront engagés dans ce mandat.
cabret
Risible est cette caricature d’homme politique !
GIGI
Ben non ! Le Pen n’est plus anti républicain, depuis son discours de Valmy en septembre 2006, où, pour lancer sa campagne des présidentielles de 2007, il associa le sacre de Reims, le siècle des lumières, Jeanne d’Arc, Louis XIV, la révolution, Napoléon et la commune. Pour lui c’était tout ça mélangé qui représentait la république française.
Et pendant ce temps Sarkozy lançait sa campagne au Mont St Michel en vantant les valeurs chrétiennes de la France.
Comprenne qui pourra.
L’un comme l’autre ne reculent devant aucune hypocrisie pour engranger des voix.
amiral
Bin il va pouvoir parler avec Cohn bendit de l’éducation sexuelle des enfants ?