Partager cet article

France : Politique en France

Violence des mineurs : soutenir la famille et son action éducative, l’angle mort du Premier Ministre

Violence des mineurs : soutenir la famille et son action éducative, l’angle mort du Premier Ministre

Communiqué du Syndicat de la famille :

Le discours prononcé par Gabriel Attal à Viry-Châtillon illustre l’absence de considération de l’Exécutif pour la famille. Le Syndicat de la Famille appelle à un sursaut pour réhabiliter la famille et l’éducation au cœur des politiques publiques.

Autorité à l’école, contrôle des écrans et des réseaux sociaux, laïcité, durcissement de la réponse pénale sont les grandes mesures annoncées par le Premier Ministre pour répondre à l’explosion de la violence chez une partie de la jeunesse. La responsabilité des parents est aussi pointée du doigt en proposant des travaux d’intérêt général pour les parents défaillants, le placement en internat des enfants ayant « de mauvaises fréquentations » ou encore des amendes pour les parents. Ainsi, le Gouvernement préconise de sanctionner les parents – soit financièrement, soit en remplaçant les parents par l’internat – tout en omettant la nécessité de soutenir les familles et les parents dans leur mission éducative, et de prévenir les difficultés familiales.

Pour le Syndicat de la Famille, ces annonces ne traitent pas la cause des problèmes. Le niveau de violence est déploré par tous les Français qui attendent une réponse. Mais elle ne pourra pas se construire contre les familles, mais avec elles : seule la prévention pourra changer la donne. Ainsi, les parents doivent être considérés par les pouvoirs publics et non méprisés. Le constat partagé est le résultat de dizaine d’années d’abandon de la famille. On ne peut pas « en même temps » déplorer l’absence des pères lors des émeutes de l’été dernier et vanter la filiation sans père ! Il y a là une incohérence fondamentale portée par Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs. Il en va de même pour les familles monoparentales. Elles sont confrontées à d’importantes difficultés matérielles mais, « en même temps », la place du père est dénigrée, considérée comme accessoire ou facultative comme l’illustre la PMA sans père.

Réguler les écrans et les réseaux sociaux : tout le monde est pour. Mais cela ne se fera pas sans les parents et cette évolution prendra du temps. Cette révolution copernicienne de notre modèle social porté par les pouvoirs publics implique de restaurer pleinement la famille et sa fonction éducative.

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services