Un collégien de 15 ans a été jugé en comparution immédiate jeudi devant le tribunal correctionnel d’Evreux. Il est accusé d’avoir violemment agressé son professeur d’anglais, un homme de 31 ans, en lui assénant un violent coup de tête au visage, lui cassant le nez, alors que ce dernier venait de lui faire une remontrance parce qu’il parlait trop fort dans les couloirs.
Comme pour la violence dans les trains, depuis l’agression au couteau d’un professeur, les informations sur la violence à l’école deviennent publiques. Sur 3 871 collégiens interrogés en 2002-2003, 24,2% disaient avoir reçu des coups à l’école. 9 professeurs seraient agressés chaque jour avec une arme par des élèves et on compte 1 651 violences physiques avec arme en 2004-2005. Mais là encore, que va faire la justice de tous ces mineurs ?
Szymański
Oui mais Le Monde contre-attaque: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-731925,0.html
L’article, dont l’auteur a visiblement lu Bourdieu, laisse entendre que la violence scolaire n’est pas un phénomène propre à la banlieue, ni lié à l’immigration etc… puisque cela a lieu, de façon peut-être pire parce que plus insidieuse, dans les “collèges bourgeois”.
Et comme par hasard, on ne peut y laisser de commentaires, pas même les abonnés (je vous rassure, je n’en suis pas un). J’avais déjà remarqué ce genre de censure pour les “propos déviants d’Alain Finkielkraut”, aricle mémorable. Pas-touche à la bien-pensance.
Il y a pourtant deux remarques qui viennent facilement à l’esprit:
– les violences décrites dans l’article concernent les élèves entre eux, et sont du niveau de la cour de récré;
– il ne s’agit pas d’agressions de professeurs à “coups-de-boule” ou de couteau.
Tintoun
Sur France Info à 12:00 ils disaient que ce voyou avait insulté le prof. Celui-ci lui ayant alors demandé de s’excuser, l’élève lui envoyait un bon coup de boule.