L’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’est dite préoccupée par le nombre de civils fuyant les violences dans le nord du Mozambique. A la fin du mois de septembre, près de 22000 personnes ont quitté leurs foyers dans la province de Cabo Delgado en une seule semaine, en raison de l’insurrection islamiste qui y fait rage depuis 2017 et les nouvelles attaques qui y sont signalées ces derniers mois.
Des insurgés liés à Daesh ont notamment attaqué le mois dernier la ville portuaire stratégique de Mocimboa da Praia, dans le nord-est, affrontant l’armée et décapitant des civils.
La violence s’est fortement intensifiée cette année, avec, notamment, des raids sur des villages, des enlèvements, des meurtres et des pillages.
Le Middle East Media Research Institute (Memri) a d’ailleurs répertorié plusieurs attaques de villages du Mozambique durant le mois de septembre, s’appuyant sur des photos des attaques, des agents décapitant des habitants, tirant sur des prisonniers à bout portant et incendiant des maisons et des églises.