Lors de son grand oral du 1er mars devant le gouvernement et la représentation nationale (Douma et Sénat) réunies en Assemblée fédérale pour l’occasion, le président russe a dressé, pendant un peu moins de deux heures, le tableau de son mandat écoulé et souligné les grandes questions du moment. Il a souligné l'importance de la question démographique. Le président russe a rappelé que la population active avait diminué en 2017, ce qui est un frein à la croissance et qui lui fait conclure à la nécessité de poursuivre sa politique nataliste. Vladimir Poutine veut encore renforcer les aides à la famille, à la maternité, aux enfants.
« La natalité a progressé. Nous allons continuer d’augmenter les primes maternelles et aider les jeunes mamans à pouvoir retrouver un emploi après la maternité. Le soutien à la natalité, 2,47 milliards pour 2012-2017 va augmenter de 40% à 3,4 milliards ». « L'augmentation de l'espérance de vie en Russie est l’une des plus fortes du monde mais ce n'est pas suffisant ; d'ici la fin de la prochaine décennie, nous devons atteindre les 80 ans ». « Les personnes âgées doivent aussi être protégées de l’inflation, et les pensions doivent être augmentées en conséquence. « Chaque homme est précieux dans notre société, il faut que les grands-parents et les petits-enfants aient le bonheur de se connaître».
L’éducation a également été abordée, il s’agit «d’enseigner aux enfants les compétences dont ils auront besoin lorsqu'ils rejoindront le marché du travail est essentiel au succès futur de la Russie».
Nolger
“enseigner aux enfants les compétences dont ils auront besoin lorsqu’ils rejoindront le marché du travail”.
Pour le début de son intervention, on applaudit à deux mains; mais pour cette phrase, on est très déçu de cette vision utilitariste de l’enseignement. La théologie n’est pas nécessaire dans le marché du travail (par exemple)
jejomau
La Russie et un Etat Chrétien grâce à Poutine qui a liquidé Daech, mis hors jeu la Franc-Maçonnerie Mondialiste et soumis le Moyen-Orient !
Fifi
@Nolger
Contrairement à la France, l’enseignement public en Russie ne prétend pas se substituer aux parents.
Les parents éduquent, l’école enseigne.
Irishman
Bien d’accord avec Fifi ! Le malheur en France est que l’enseignement est entre les mains d’idéologues décervelés (je ne parle pas de nos profs) qui ont juré la destruction des repères traditionnels…
Mais contrairement à Nolger (1er commentaire), je trouve logique et même légitime la vision utilitariste de l’enseignement par Poutine ; instruire la jeunesse,c’est aussi pour apporter quelque chose au pays, chacun par son expérience et ses connaissances (acquises à l’école ou par soi-même) peut – pour ne pas dire doit – apporter sa pierre à l’édifice France !
Mas JM
Poutine, une fois de plus dans le vrai.