Un chauffeur de bus américain a vu sa vie sauvée grâce à la Bible qu'il portait dans sa poche de chemise et qui l'a empêché d'être mortellement touché par les balles de ses agresseurs.
"Il y a certainement eu une sorte d'intervention (divine) car le chauffeur ne devrait plus être parmi nous à l'heure où je vous parle".
Rickey Wagoner, 49 ans, s'est fait accoster lundi matin par 3 adolescents après avoir arrêté son bus sur le bord de la route pour régler un problème. Le chauffeur a entendu l'un des suspects dire qu'il était temps de tuer un ours polaire pour faire partie du club. Rickey Wagoner a été touché par deux fois à la poitrine mais il a réussi à tenir bon et essayé de saisir l'arme des mains de ses agresseurs.
"J'avais un livre dans ma poche". "J'ai d'abord cru que (les balles) l'avaient traversé. J'ai juste eu l'impression d'avoir été heurté par une énorme masse à la poitrine".
L'un des adolescents lui a asséné un coup de couteau au bras tandis qu'il luttait pour attraper le revolver, l'arme est tombée par terre et un coup de feu est parti dans les airs, l'atteignant à la jambe. Mais le chauffeur a réussi à écarter les deux armes.
"J'ai poignardé l'un d'entre eux à la jambe avec mon stylo". "Il a crié et c'est alors qu'ils se sont tous enfuis".
Amélie
Je suppose qu’un “ours polaire”, c’est un blanc?
Robert Marchenoir
Exactement, Amélie. C’est une précision importante pour comprendre l’histoire.
Aux Etats-Unis, depuis quelque temps, existe une pratique appelée “polar bear hunting” (chasse à l’ours blanc) ou “knockout game” (jeu du K.O.), qui consiste, pour des groupes de jeunes Noirs, a sortir dans la rue en groupe, et à jouer à qui assommera le plus violemment, d’un seul coup de poing, un Blanc pris au hasard.
C’est un jeu raciste qui a déjà fait plusieurs morts à travers le pays.
Les médias américains omettent quasi-systématiquement de mentionner que les agresseurs sont toujours noirs et les victimes toujours blanches — sauf, récemment, lorsqu’un Juif a été victime d’une telle attaque, et là, bien entendu, ils ont mis en cause l’antisémitisme et mentionné la négritude des malfaiteurs.
L’expression hypocrite habituelle consiste à parler de “teens” (adolescents) ou de “young people” (jeunes) — et la plupart des Américains comprennent qu’il s’agit de Noirs.
C’est difficile à dissimuler totalement, puisqu’aux Etats-Unis, la police diffuse très souvent, dans les médias, des photos anthropométriques des suspects arrêtés — et, d’ailleurs, un certain nombre de ces attaques sont enregistrées par des caméras de surveillance ou des téléphones de témoins, puis diffusées sur Internet.
Les médias parlent habituellement d’agressions sans motif, mais le motif, bien entendu, se voit comme le nez au milieu de la figure : le racisme assassin des Noirs contre les Blancs.
Clément
En effet il s’agit d’une des victimes des “black mob” ou des adeptes des KO qui terrorisent les Blancs, et uniquement eux, aux Etats-Unis.
vermeulen
Je me rendais à une réunion de catéchèse et
j’avais ma Bible dans mon sac- à -main.
Deux jeunes sur une moto ont essayé de
m’arracher mon sac, mais, comme ma Bible
était assez lourde, ils n’y sont pas arrivés.
Remarquez, peut-être que s’ils avaient réussi,
ils auraient pu la lire !… mais, j’aurais été bien ennuyée pour mes papiers à refaire.
Robert Marchenoir
Les “flash mobs” (qui sont effectivement “black”) sont un phénomène apparenté, mais distinct. Des centaines de jeunes Noirs envahissent un quartier ou un lieu public (parc, centre commercial…), pour agresser les personnes présentes, se livrer à des vols, des déprédations, renverser les tables des cafés, briser les vitres des voitures, etc.
Les “flash mobs” sont organisées par Internet, sur les réseaux sociaux, et sont donc souvent prévisibles.
Il y a quelques années, l’appellation “flash mob” désignait une pratique totalement différente, à la mode à travers les villes occidentales mais inoffensive : rassembler, par Internet, des dizaines de personnes à un endroit et à une heure convenues, pour se livrer à diverses singeries théâtrales. Ces gens, qui ne se connaissaient pas, se dispersaient aussitôt le “happening” achevé.
Bien entendu, il ne s’agissait pas (ou pas spécialement) de Noirs. L’emploi de la même expression pour désigner un acte de délinquance de masse prémédité participe de l’action des médias pour dissimuler le caractère raciste des “flash mobs” américaines.
Quant au “polar bear hunting”, qui se pratique en petits groupes (deux à dix personnes environ), il a commencé par être un rite d’admission dans les gangs noirs. Le crime dont il est question ici appartient vraisemblablement à cette catégorie, puisque une arme à feu et un couteau ont été employés (pas forcément plus meurtriers que les poings, comme on le voit).
Il a évolué pour devenir un simple défi entre amis, réalisé dans un cadre informel. Défi qui est souvent fatal, puisque la force des coups et l’agressivité de leurs auteurs font souvent que la victime meurt lorsque sa tête heurte le sol.
En Angleterre, on vient de juger un Noir qui a tué un Blanc d’un seul coup de poing pour l’unique raison qu’il avait reproché à l’un de ses amis de rouler à vélo sur le trottoir. Il n’a été condamné qu’à quatre ans de prison (il en fera sans doute deux).
Dans les années 1970, une vague de crimes inexpliqués avait balayé la Californie : des gens enlevés dans la rue était assassinés, sans aucun motif apparent. Certains ont été violés ou abominablement torturés. L’un d’eux a été démembré vivant.
La police s’avérait impuissante à trouver la moindre piste. Ce n’est qu’après la création d’une force spéciale et de longs mois de patrouille que la vérité est apparue : l’absence de motif qui entravait l’enquête était uniquement dûe au fait que le motif réel était inimaginable dans l’esprit du temps (et l’est encore).
Il s’agissait d’assassinats racistes et génocidaires délibérés, commis par une secte noire musulmane, qui capturait des Blancs au hasard dans la rue pour les tuer. Les membres de la secte étaient récompensés de leurs assassinats par un système de points et de grades élaboré. Tuer un homme rapportait le moins de points. Tuer une femme était mieux, mais ce qui permettait de gagner le plus vite ses “Ailes d’ange de la mort” était l’assassinat d’un enfant.
Seule une prime offerte par la police a permis d’obtenir la trahison d’un des membres du groupe. Seul un petit nombre des assassins a été retrouvé et jugé. Les autres sont restés en liberté.
Les faits, largement oubliés de la plupart des Américains aujourd’hui, sont relatés dans un livre qui n’a jamais été réédité ni traduit : “The Zebra Killings”, de Clark Howard. Il est disponible d’occasion, et en texte intégral gratuit sur Internet.
https://archive.org/details/Zebra-Clark-Howard
free
En France, le chauffeur de bus serait en prison.
Michel-Ange
Sacré combattant le chauffeur!
Un chrétien comme on aimerait en voir plus souvent!
Junior
Chauffeur de bus et lecteur de la Bible au quotidien ? Dans ma tête j´avais immédiatement l´image d´un afro-américain… mon esprit commence à être formaté par les films.
Par contre la volonté du tuer un ours polaire ne laisse guère de doute… que dirait-on si des caucasiens s´amusaient à tuer des blacks au hasard dans la rue ? Comment se fait-il que cette mode fasse si peu parler d´elle ? Quelles sont les mesures en place pour protéger les blancs et arrêter les coupables ?