Réaction de la Fédération européenne des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE) et de la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) après la décision du Parlement européen de renvoyer en commission la résolution Estrela :
"Dans son analyse de ce texte,
la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe avait
révélé la présence d'une promotion d'une éducation sexuelle comprenant,
entre autres, la masturbation dite "de petite enfance", dès 0-4 ans. Une
révélation qui a profondément choqué non seulement les familles mais
également les députés européens qui ont voté pour le renvoi du texte
proposé, dans un hémicycle très animé.Les parents sont les premiers et principaux éducateurs de leurs
enfants. Cela est également le cas lorsqu'il s'agit d'éducation
affective et sexuelle. La proposition votée ce jour a permis de montrer
combien ce principe est d'une importance fondamentale lorsqu'il s'agit
de choisir le type d'éducation à donner aux enfants. Les recommandations
de l'OMS promues par la résolution de Mme Estrela relèvent d'une vision
de la sexualité qui est celle des lobbies, non pas celle des parents.Antoine Renard, Président de la FAFCE et de la CNAFC, s'en félicite : "C'est un véritable combat d'idée ! Les
familles demandent à l'Union européenne et ses États membres de
respecter toutes les règles du droit communautaire : le principe de
subsidiarité, la liberté de conscience, la reconnaissance des parents
premiers et principaux éducateurs. Ceci en écoutant les citoyens et non
pas les lobbies."La FAFCE considère le vote
comme un pas, parmi beaucoup d'autres, dans la promotion de la dignité
humaine. Mr Renard souligne que "Ce respect commence dès le début de
chaque vie humaine. Le vote de ce jour concerne la dignité
humaine à tous les stades de la vie, une question d'une actualité
brûlante dans l'Union Européenne. L'initiative citoyenne "Un de Nous",
première pétition européenne en faveur du respect de l'embryon humain
officiellement autorisée par la Commission européenne, a déjà recueilli
près de 1.4 million de signatures. Un signe que la dignité humaine est
tout sauf une question banale pour les citoyens de l'UE.
La Cour européenne de justice a, en effet, déclaré pour droit, à l'initiative de Greenpeace,
que l'embryon humain représente un stade précis du développement du
corps humain dès le moment de la fécondation et qu'il est à ce titre
protégé par la Charte des droits fondamentaux. Cette jurisprudence communautaire (arrêt C-34/10 "Greenpeace c. Brüstle") en faveur de la protection de l'embryon humain doit être mise en œuvre dans toutes les politiques concernées."L'action en faveur de la dinité humaine dans l'UE continue. Chaque signature de soutien compte pour augmenter la pression politique sur les gouvernements et les institutions européennes. La collecte de signatures continue sans
relâche jusqu'au 31 octobre prochain, date de l'échéance officielle de
l'Initiative citoyenne "Un de Nous".