C’est ce que des dizaines de milliers de Parisiens ont dû faire au 1er tour.
Dans un courrier au maire PS, [Françoise de Panafieu] a fait valoir que dans ces établissements la liberté de chaque citoyen au suffrage "est remise en cause à la suite de l’affichage par certaines associations politiques de slogans à l’entrée des bureaux de vote".
Un syndicaliste enseignant se défend : "Les slogans n’ont rien à voir avec des consignes de vote" – et c’est en effet bien pire, puisqu’il s’agit de slogans appelant à s’opposer à l’expulsion d’étrangers illégaux.
Cette intimidation des électeurs est défendue par les spécialistes en la matière :
[L]es élus communistes de Paris ont prévenu, dans un communiqué, qu’ils "s’opposeront à ce que ces banderoles citoyennes soient retirées des frontons des écoles".
Le rectorat de Paris a demandé aux directeurs des écoles parisiennes qui font office de bureau de vote d’intervenir.