Consolez-vous : les indemnités sont plutôt généreuses.
L’indemnité des députés sortants demeure inchangée : 5400,32 euros bruts par mois durant les six premiers mois en cas de non retour à l’emploi d’origine. Mais au-delà, ils continueront de percevoir une indemnité.
Du second au quatrième trimestre, elle sera réduite de 10 % chaque trimestre. Puis, du 24e au 60e mois, l’indemnité diminuera de 5 % tous les six mois. 5 ans après sa défaite, un député touchera ainsi 20 % de l’indemnité de base, soit 1080 euros brut mensuels.
Guillaume Peltier a qualifié ces indemnités d’ "indécentes", mais elles ne sont pas sans justification : elles tendent à réduire l’inégalité entre les élus issus du secteur privé et ceux issus de la fonction publique, ces derniers (sur-représentés à l’Assemblée) retrouvant systématiquement leur emploi à l’issue d’un mandat.